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Toujours plus animée suite au 4ème titre acquis par LeBron James dernièrement, la conversation du GOAT reste plus ouverte que jamais. Danny Green a donc tenté d’y mettre fin avec une démonstration aussi simple qu’efficace.
Elle faisait déjà des ravages dans les années 1970, tandis que Kareem Abdul-Jabbar venait menacer le palmarès et le statut de Wilt Chamberlain et Bill Russell. Elle s’est intensifiée au moment où l’enfant prodigue, Michael Jordan, raflait son 6ème trophée Larry O’Brien en 6 tentatives suite à une carrière légendaire.
La discussion du GOAT reste toujours autant d’actualité de nos jours, alors que le successeur annoncé de His Airness, LeBron James, poursuit sa conquête des sommets à 35 ans. Malgré un bilan bien moins glorieux en Finales NBA que son aîné, le leader des Lakers présente une polyvalence et une longévité jamais vue dans l’histoire.
Le débat ne risque donc pas d’être résolu avant le départ en retraite du King, ni même dans les années qui suivront. La réponse qu’apporte chacun est avant tout subjective, et se base sur l’affinité vouée à telle période ou légende de la ligue. Dès lors, Danny Green a trouvé une solution parfaite pour ne pas avoir à rejoindre un camp, et l’a dévoilée dans First Take.
Je n’aime pas ces discussions. Je préfère épeler « GOAT » différemment, et parler des « greatest of their era » (« meilleurs de leur époque »), donc « GOTE ». Beaucoup de ces joueurs évoluent à des postes différents, et ils ont tous été en avance sur leur temps. J’apprécie chacun d’entre eux, surtout ceux que je côtoie, dont je suis proche et avec qui je peux jouer.
Je n’essaie pas de trouver des lacunes dans n’importe lequel de ces excellents gars et joueurs. J’essaie simplement de voir les magnifiques actions qu’ils ont pu faire, et à quel point ils font bien les choses, de manière efficace. Je ne m’inclus pas les discussions du GOAT. Je lance la discussion des GOTE.
Mais en plus de proposer cette alternative qui ne devrait pas rencontrer le succès escompté, le sniper des Lakers avance une argumentation implacable pour mettre un terme au discours du GOAT.
Vous ne verrez jamais certaines de ces légendes s’affronter, et vous n’aurez jamais de réponses si vous ne les voyez pas jouer les uns contre les autres. C’est amusant d’avoir des conversations genre PMU avec ses potes, et de comparer ces joueurs. Lequel avait tel atout et faisait telle chose mieux que l’autre… Mais au bout du compte, ce sont tous des légendes, et c’est pour ça qu’on parle toujours d’eux. Je me contente d’apprécier et de me montrer respectueux envers tout le monde.
LeBron James n’a jamais pu affronter Michael Jordan sur les parquets NBA, tout comme MJ n’a pas rencontré Wilt durant sa carrière. Impossible de débattre là-dessus. Pour les anglophones, on vous laisse l’extrait complet de cette interview des plus intéressantes de Danny Green sur le sujet.
Délaisser les débats incendiaires et inutiles autour du GOAT, et s’accorder autour des GOTE : la proposition de Danny Green a le mérite d’être constructive, mais ne convaincra pourtant certainement pas tout le monde.
