Jamais le dernier pour jouer physique dans la raquette, Dennis Rodman en subissait parfois les conséquences en recevant des coups bas… et pas seulement. Étranglé par un joueur des Hornets en 1998, l’intérieur mythique des Bulls s’était fendu d’une réaction… WTF.
Lorsque l’on parle de traitement de faveur musclé réservé à une icône des Bulls, la plupart des fans auraient tendance à penser aux fameuses Jordan Rules, développées par les Pistons pour contrer MJ. Ce dernier n’est pourtant pas le seul à avoir été à l’origine de la mise en place d’une tactique aussi virile.
Lors des demi-finales de conférence Est 1998, les Hornets avaient ainsi mis sur pied les mystérieuses « Rodman Rules ». Les joueurs de Charlotte avait ainsi tenté de faire vivre l’enfer à Dennis Rodman, clé de voute du jeu de leurs adversaires. L’un des principaux souffre-douleurs de l’intérieur, Anthony Mason, ne l’avait pas manqué à l’occasion du Game 4 entre les deux équipes, avec un choke maison des plus violents.
ICYMI : Dennis Rodman (@dennisrodman) choked by Anthony Mason and still laughed & sneered it off! pic.twitter.com/kjvYdWRaBO
— OLDSKOOLBBALL (@Oldskoolbball1) May 15, 2018
Malgré ce geste on ne peut plus répréhensible, The Worm n’était pas allé se plaindre outre-mesure auprès des arbitres. Il aurait pu, sachant que ces derniers ont sifflé… une double-faute. C’est pourtant un grand sourire aux lèvres qu’il a poursuivi sa rencontre, remportée par les Bulls, avant de nous offrir une réaction cultissime quelques minutes après le buzzer.
Je lui ai demandé s’il avait voulu faire un tango. Il ne connaissait pas les pas !
Plutôt que de se montrer affecté par cet étranglement, qui n’a par ailleurs même pas été sanctionné après coup par la ligue, Rodman a préféré s’en amuser, et même s’en nourrir pour la suite de son match. Bilan : 8 points, 18 rebonds, et un +/- de +23, record de la partie. On ne décontenance pas The Menace aussi vulgairement.
Presque flatté de voir ses adversaires le cibler physiquement, Dennis Rodman a non seulement remporté la guerre dans la peinture par la suite, mais également la guerre des mots. Anthony Mason n’a pas raté le cou de son rival… mais a bien manqué son coup.