Si Gary Payton n’a pas raccroché les sneakers avec une bague, il a le très prestigieux titre honorifique d’être un des plus grand « Jordan-stoppers » de l’histoire. Alors comment faisait-il ? The Glove a dévoilé son secret.
Les fans du basket rugueux des années 1990 se souviennent parfaitement des affrontements virils entre Michael Jordan et Gary Payton. Au sommet de son art, MJ devait faire face à la qualité défensive du meneur des Sonics, ainsi qu’à son trash-talking assassin et son skill offensif éternellement sous-coté.
Et bien que les Bulls aient triomphé de Seattle en Finales 1996, GP a réduit MJ à sa pire performance all-time à ce stade de compétition, contribuant à une bien belle réputation pour celui dont l’histoire se souvient comme étant « The Glove », en hommage à ses prouesses défensives.
Invité de Kenny Beecham tout récemment, Payton a élaboré sur ce qui lui a permis de faire ce dont les autres ne pouvaient que rêver : réduire l’efficacité de Michael Jordan.
Quand tu ne le laisses pas recevoir la balle dans son spot préférentiel, il doit travailler davantage et dépenser plus d’énergie. Et donc de l’autre côté du terrain, moi je l’attaque pour qu’il en dépense encore plus, toujours plus.
Phil Jackson a fini par s’en rendre compte et a dit : « C’est trop, on va plutôt mettre Pippen sur Payton ». C’était un joueur plus grand, et je ne pouvais pas jouer au poste bas contre lui.
Mais bref, oui, voilà pourquoi face à Jordan vous me voyez toujours devant lui au poste, pour le faire travailler, pour lui faire mériter son ballon, et les arbitres nous laissaient jouer. Un grand joueur comme lui ne s’arrête jamais de se battre, et moi non plus. Mon but, c’était de l’user.
Pour ceux qui veulent joindre les images aux paroles du Glove, voici ce que ça pouvait donner en duel. Une technique efficace, seulement accessible à ceux qui sont des joueurs d’élite des deux côtés du terrain, et notamment en défense :
Malgré la défaite de 1996, Gary Payton semble être heureux d’avoir su comment impacter Michael Jordan. Sa Majesté, lui, doit sourire avec ses 6 bagues au doigt en écoutant GP…