Le scrutin présidentiel américain rend petit à petit son verdict, et celui-ci n’est pour l’heure pas favorable à Donald Trump. Le chef de l’État ne semble cependant pas enclin à concéder la défaite, ce qui a bien inspiré un ancien coach de légende ultra-piquant envers lui.
Les jours se suivent, et l’engouement reste malgré tout logiquement immense dans le pays de l’Oncle Sam. Les votes pour élire le prochain président américain ont été clos ce mardi 3 novembre outre-Atlantique, mais l’identité du futur pensionnaire de la Maison Blanche reste encore à déterminer à l’heure où sont écrites ces lignes.
Les deux grands favoris du scrutin, Donald Trump et Joe Biden, se livrent à une lutte sans merci historique, qui ne les voit séparer que par quelques milliers de voix dans certains états. Les résultats définitifs se font donc attendre, mais c’est bien le candidat démocrate qui semble désormais promis à la victoire.
Son rival, lui, n’ose même pas encore envisager le revers que les experts lui prédisent. À coup de recours en justice, et de demandes de recompte des bulletins, le chef de l’État en place fait tout pour prolonger le suspense. Une attitude qui désespère de nombreux citoyens américains, parmi lesquels George Karl, ancien coach mythique en NBA.
If @realDonaldTrump needs a pep talk about managing through first round losses, I would be willing to speak with him tonight or read him a bed time story.
— George Karl (@CoachKarl22) November 7, 2020
Si Donald Trump a besoin de conseils pour digérer une défaite au 1er tour, je suis prêt à lui parler ce soir ou à lui lire une histoire pour s’endormir.
Pas besoin de vous préciser quel parti avait les faveurs du technicien de 69 ans. Quoi qu’il en soit, ce dernier semble se reconnaitre dans la trajectoire empruntée par le leader des Républicains. Car même s’il fait partie des rares entraineurs à avoir atteint la barre des 1000 victoires, son CV présente aussi quelques défaites humiliantes en playoffs, notamment au 1st round.
On pense bien évidemment à ses échecs à répétition à la tête de Denver, entre 2004 et 2013, mais surtout à l’upset honteux qu’il avait subi avec les Sonics en 1995. Malgré ces échecs cuisants, Karl a su rester dans le circuit et faire preuve d’une longévité rare. Il estime donc avoir quelques leçons à donner à Trump, visiblement pas habitué des L.
Accepter une défaite, ça s’apprend, et c’est George Karl qui propose ses services d’enseignant pour Donald Trump. On doute que le Président accepte tout de suite l’offre.