Respecté et craint sur les parquets NBA, Ron Artest aka Metta World Peace garde un très mauvais souvenir de sa première rencontre avec LeBron. Et on le comprend !
Niveau « street cred », Ron Artest ne donne pas sa part au chien. Entre la tristement célèbre bagarre de 2004, ses multiples mauvais gestes et ses déclarations tapageuses, l’ancien des Lakers et des Pacers a de quoi faire peur à ceux qu’il croise. Mais visiblement, LeBron James est immunisé.
Arrivé dans la ligue en tant qu’ado d’encore 18 ans, le King n’a pas tremblé quand il a croisé le chemin du fougueux extérieur des Pacers. C’est ce qu’a raconté Artest, dans son style si caractéristique, dans le podcast All The Smoke de Matt Barnes et Stephen Jackson :
LeBron a débarqué dans la ligue, et lors du premier match à Indiana, j’avais tellement les boules. Il m’a mis 25 points sur la tête (23 en fait, ndlr). Il est allé vers les fans et a dit : « C’est lui votre meilleur défenseur ? »
Sérieux ? J’ai entendu ça, et j’étais putain de vénère ! J’étais putain de giga furax ! Il m’a manqué de respect, et je voulais aller le lui dire, mais en même temps il était en train de me botter le cul… J’étais genre : « Wow ! C’est fou ! »
Dès son arrivée dans la ligue, et à seulement 18 ans, LeBron osait déjà trash-talker un des meilleurs joueurs de l’équipe adverse, sans aucune crainte. Une consolation pour Artest ? Ce soir-là, les Pacers ont bel et bien remporté le match, d’une courte tête (91-90).
Un résultat quasi-anecdotique pour le bouillonnant ailier, dépité de s’être fait marcher dessus par le King. Et s’il en rigole aujourd’hui, son choc face à la maîtrise et l’arrogance de jeune prodige l’a longtemps laissé bouche bée.
Différent depuis le début, voilà comment définir LeBron James. L’anecdote de Ron Artest prouve, si besoin était, que le natif d’Akron est de la race des rois.