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Ils sont de nos jours plusieurs joueurs, suite à une jeunesse délicate, à avoir déjoué le destin en obtenant une place en NBA. Zach LaVine a de son côté vécu une adolescence heureuse, mais a traversé un épisode traumatisant qui aurait pu le pousser à revoir ses ambitions de carrière.
Simplement annoncé comme le 49ème meilleur joueur de sa classe d’âge à sa sortie du lycée, Zach LaVine a su faire parler son talent en NCAA pour être sélectionné par les Wolves un an plus tard. Après 3 saisons passées dans le Minnesota, jugées insuffisantes par ses dirigeants pour le conserver, il a de nouveau répondu présent dos au mur, cette fois-ci aux Bulls.
Aujourd’hui titulaire d’une contrat à environ 20 millions de dollars par saison, l’arrière peut s’estimer heureux de pouvoir compter sur une résilience à toute épreuve. Une caractéristique qu’il a dû développer… dès l’âge de 10 ans, à cause d’un enseignant aux idées un peu trop arrêtées. Pour NBA.com, son père, Paul LaVine, raconte la drôle de scène en question.
Je lui ai toujours dit de croire en ses rêves. C’est ce qu’il a fait. Je me souviens d’une fois où il y avait une sorte de journée spéciale à l’école où les professeurs demandent ce que leurs élèves veulent faire plus tard. Il a dit qu’il voulait être une star NBA. Le professeur lui a dit d’écrire quelque chose de « plus réaliste ».
Venant d’un adulte censé le conduire vers la vie active, le jeune Zach aurait pu être marqué par cette sortie, et abandonner son dessein. Heureusement, ses parents ont su adopter la bonne réaction.
Il est rentré à la maison et a dit : « Le prof veut que je sois policier ou pompier. » Ma femme et moi avons foncé à l’école et avons dit qu’ils n’avaient pas intérêt à ruiner le rêve de notre fils. C’était ce qu’il voulait être.
Car contrairement à d’autres enfants qui entretiennent les rêves les plus fous, et n’agissent pas vraiment en conséquence pour les réaliser, LaVine s’entrainait corps et âme dès le plus jeune âge. Il a durant son apprentissage pu bénéficier de l’aide de son père, qui, selon ses propres paroles, pouvait même des fois se montrer très autoritaire avec lui dans le cadre du basket.
Il a toujours voulu faire ça. Je n’ai jamais eu à lui demander d’aller shooter ; il y allait de lui-même. J’avais peur d’être trop exigeant avec Zach. J’étais dur avec lui. J’en ai discuté avec ma femme. Je lui faisais savoir quand il avait mal fait quelque chose, et parfois, je le faisais de manière musclée.
Aujourd’hui, le père de famille LaVine peut se satisfaire d’avoir pour fils l’un des joueurs les plus reconnus et redoutés de la NBA, qui a su rendre son projet de carrière réaliste malgré l’avis de son professeur.
