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Le périple de LeBron James en NBA est rempli de moments forts, mais possède aussi son lot de petites tâches difficiles à effacer. Il n’avait fallu que quelques minutes au King pour reconnaitre l’une d’entre elles, en 2019, et la placer parmi les pires erreurs de sa carrière.
Il existe de nos jours de nombreux petits impairs qui viennent ternir le jeu et l’image de la ligue. Pour les anciens joueurs, la modification des règles défensives figure certainement comme le plus important. Pour d’autres, cela va être le flopping, les fautes sifflées sur des tirs à 3 points ou encore la non-sanction de certains marchers flagrants.
À l’évocation de ces cas spécifiques, quelques noms doivent certainement vous venir en tête, le plus fréquent étant probablement celui de James Harden. La star des Rockets a déjà pu simuler quelques chutes par le passé, obtient régulièrement 3 lancers consécutifs grâce à son intelligence, et crée souvent le débat pour ses step-backs à la limite de la légalité.
En revanche, le nom de LeBron James n’est pas nécessairement celui que la plupart aurait tendance à citer dans ce contexte. Bien sûr, le King a lui aussi un certain passif en tant que floppeur, mais n’est sûrement pas adepte des ruses derrière l’arc pour se rendre sur la ligne des lancers. En revanche, la règle du marcher a parfois pu lui échapper.
Ce fut notamment le cas le 4 décembre 2019, à l’occasion d’un déplacement des Lakers sur le parquet du Jazz. Quelques possessions seulement après l’entre-deux, LBJ se fendait ainsi d’un travel grossier, pourtant oublié par les arbitres. Histoire de vous rafraichir la mémoire, voici la séquence controversée en question.
Près d’un an après, c’est encore à se demander comment les officiels ont pu laisser passer une telle violation de la règle la plus fondamentale du basket. À l’issue de la rencontre, très facilement remportée par son équipe, LeBron n’était pas fier de son coup pour autant. Au contraire, il prenait même pitié des hommes en noir et blanc pour le savon qu’ils allaient recevoir.
C’est probablement l’une des pires choses que j’ai faites dans ma carrière. Pour être honnête, je n’avais même pas réalisé que j’avait fait ça avant la mi-temps. Il a fallu qu’un coach me montre l’action. Mon cerveau s’est juste… Il y a eu un dysfonctionnement. Je me sens mal par rapport aux arbitres, parce qu’ils vont sûrement avoir droit à un rapport sur celle-là. C’était vraiment pas beau.
S’il admet volontiers que son erreur était impardonnable, le leader des Angelinos avance néanmoins une sorte d’explication pour la justifier. Selon lui, c’est l’accrochage entre Kentavious Cadwell-Pope et Donovan Mitchell sur la ligne de fond qui aurait déréglé le timing du système mis en place, et qui l’aurait poussé à effectuer quelques pas et un dribble supplémentaires.
On peut effectivement comprendre le raisonnement derrière ce vulgaire marcher, qui n’excuse pas pour autant son auteur. Bien conscient de cela, Bron allait donc jusqu’à cette déclaration extrême, en plaçant cette action comme l’une des pires de sa carrière. Qu’il se rassure, il n’est pas le premier à passer entre les mailles du filet pour ses « happy feet ».
Même les meilleurs peuvent avoir de gros moments d’égarement coupables, comme l’a prouvé LeBron James lorsqu’il a signé cet accroc digne de figurer dans le bêtisier de son illustre carrière.
