Placé sous le feu des projecteurs dès l’adolescence, LeBron James a depuis dû constamment composer avec la pression qui accompagnait cette situation. David Fizdale, l’ancien coach des Knicks, avance savoir à quelle période le King a su faire fi de ces attentes constantes.
« The Chosen One ». Surnommé de la sorte alors qu’il n’était encore qu’un jeune lycéen, LeBron James pouvait alors laissé penser que son chemin vers la gloire était déjà tout tracé. Adulé par les observateurs du circuit high school, glorifié par les scouts NBA, il avait tous les attributs nécessaires pour se voir attribué cette étiquette d’élu.
Mais celle-ci, plutôt que de lui ouvrir des portes, a plutôt entrainé sa dose de pression supplémentaire à son arrivée dans la cour des grands. Attendu au tournant par des millions de fans, il a su justifier son statut de prospect le plus hypé de l’histoire en enchainant les grosses saisons d’entrée. D’un point de vue individuel seulement, dans un premier temps.
Car après avoir convaincu l’ensemble de la planète NBA que son talent était bien réel, il lui fallait désormais débloquer son palmarès collectif. Pour cela, il a dû attendre 9 ans, et la conquête de sa 1ère bague de champion au Heat en 2012. Assistant coach d’Erik Spoelstra à cette époque, David Fizdale révèle le principal enseignement qu’a tiré le King de sa période floridienne dans All The Smoke.
La plus grande chose qu’il a apprise à Miami, c’est à s’en battre les co*illes. C’est quelque chose de difficile à faire quand il y a autant de personnes qui parlent de vous. Ce gars était un gamin de 3ème qui s’est retrouvé sur la couverture de Sports Illustrated. Il était appelé à devenir le meilleur de l’histoire, et ça a été collé sur son front dès ce moment-là. Et il n’a pas déçu.
Unique figure de proue de l’effectif de Cleveland durant ses 7 premières années en NBA, LeBron était logiquement celui qui devait absorber les critiques à chaque échec des Cavs. Du côté de South Beach, la présence de Dwyane Wade et Chris Bosh à ses côtés lui a permis de déléguer quelques responsabilités, dont celle d’assumer avec lui les bévues de son équipe.
Ce serait donc sans l’appui des avis extérieurs qu’il aurait décidé par la suite de retrouver son Ohio natal en 2014, histoire de conclure le chapitre qu’il avait laissé inachevé à son départ 4 ans plus tôt. C’est également en pleine autonomie qu’il aurait décidé d’exporter ses talents chez les Lakers, pour y décrocher son 4ème titre en carrière il y a un peu moins d’un mois.
Premier spectateur du changement d’attitude de LeBron James à Miami, David Fizdale affirme que l’indifférence nouvelle du King sur place lui a permis d’y récolter les deux première bagues de sa carrière.