Les Lakers ont sans conteste l’une des plus puissantes « fan base » dans le monde du sport. Aux quatre coins du globe, des jeunes basketteurs rêvent de porter un jour le maillot « Purple and Gold ». Mais tous n’ont pas cette chance… Pour certains, qui arrivent malgré tout en NBA, il faut apprendre à détester les Lakers pour réussir.
Le nombre de franchises / équipes plus populaires que les Lakers dans le monde se comptent sans doute sur les doigts d’une main, voire de deux, pas plus. Il y a évidemment les deux géants espagnols du football, le Real Madrid et le FC Barcelone, peut-être la Juventus Turin, équipe de Cristiano Ronaldo, et puis après…
Après, aucune certitude. Les Yankees sont sans doute la franchise la plus historique de tous les temps, les produits dérivés se vendent par milliards, mais le baseball reste un sport principalement nord-américain… L’argument peut donc être fait qu’aucune franchise américaine n’est plus célèbre que les Lakers dans le monde.
En effet, les supporters des Lakers sont nombreux, même parmi les joueurs NBA… Malheureusement pour eux, ils doivent rapidement apprendre à ne pas aimer leur franchise de coeur, pour pouvoir les battre. C’est ce qu’a fait Steve Kerr depuis son arrivée chez les Warriors, ennemi régional de Los Angeles.
Steve Kerr thrilled seeing the Dodgers win a World Series again after 32 years. It took him two years after becoming Warriors coach to admit his love for L.A. pic.twitter.com/Aa3EpTDBU8
— Janie McCauley (@JanieMcCAP) October 31, 2020
Je me souviens que les Dodgers sont une équipe que j’ai aimé dans ma jeunesse, et ces choses vous collent toujours à la peau, ça reste dans le sang… Même si j’ai grandi fan des Lakers, et maintenant je les hais.
Steve Kerr sait qu’un retour au premier plan de son équipe signifie une rivalité avec les Lakers champions en titre. Il n’aura qu’une chose en tête la saison prochaine, faire tomber LeBron James et compagnie, et pour cela, il n’y aura pas de place pour les sentiments ! Et même si lui flanche sur le banc, il pourra toujours compter sur l’esprit compétiteur de Draymond Green pour venir à bout du King.
Dans la Baie de San Francisco, il faut détester les équipes de Los Angeles, c’est une obligation. Steve Kerr l’a bien compris, et visiblement, il déteste aujourd’hui les Lakers. Reste à savoir si son discours sera le même après sa carrière.