Grand fan de NBA, Snoop Dogg se prête parfois comme tout le monde à l’éternel jeu du 5 all-time. Et entre classicisme et pointe d’originalité, la lineup du rappeur est archi-validée.
La dernière fois que Snoop Dogg a fait parler de lui dans le monde du basket, ce n’était pas forcément en bien. L’interprète de « Lay Low » s’est en effet fait remarquer pour ses insultes envers Danny Green après le Game 5 des Finales, s’attirant les foudres des Lakers.
Excès de passion, dirons-nous, de la part de celui qui aime le basket depuis son plus jeune âge. Né en 1971, Snoop était ado à la grande époque des années 80, quand Michael Jordan, Magic Johnson, Larry Bird et consorts s’écharpaient pour le sacre suprême.
Pas étonnant, donc, de voir le rappeur privilégier des joueurs de cette époque au moment de formuler son 5 all-time au micro de Club Shay Shay. Avec un signe de respect suprême pour Larry Bird, pourtant « ennemi » de nombreux fans noirs de l’époque dans le contexte de sa rivalité avec Magic Johnson :
Je dois le placer car je l’ai vu jouer, et il m’a fait mal au cœur de nombreuses fois (Snoop est fan des Lakers, ndlr) : Larry Bird. Larry, tu es dedans.
Michael Jordan. Magic Johnson. Kareem Abdul-Jabbar. Larry Bird.
Voilà 4 superbes noms… mais qui sera le 5ème ? Wilt Chamberlain ? Kobe Bryant ? LeBron James ? Shaquille O’Neal ? Aucun de ceux-là ! A la place, Snoop jette son dévolu sur une légende bien trop sous-côtée :
Ce pick, c’est parce que c’est à lui que ressemblait le plus mon jeu quand j’étais gamin dans les années 70 et 80. George « Iceman » Gervin. J’avais chopé son poster, et je m’en rappellerai toute ma vie, de ce poster.
Passé par les Spurs et les Bulls pour clôturer sa superbe carrière, le nonuple All-Star et quadruple meilleur marqueur de la ligue a été l’idole d’une génération de jeunes joueurs, qui rêvaient de ses dunks et de sa grâce dans les airs. Snoop en fait visiblement partie.
Le 5 de Snoop Dogg a très fière allure, et nul doute qu’il ressemblerait à de la poésie sur un parquet. Old school jusqu’au bout, et tant pis pour LeBron, Kobe et les autres…