L’un des fantasmes les plus fous des fans de la balle orange reste la transposition d’une équipe NCAA en NBA. Si l’une d’entre elles pouvait s’appuyer sur tous les joueurs passés par ses rangs et actuellement dans la ligue, elle se révèlerait tout simplement… imbattable.
Même si la majorité de la communauté NBA ne suit pas forcément avec assiduité les résultats de sa petite sœur, la NCAA, le nom de certaines universités reste malgré tout connu de tous. Duke, Kentucky, North Carolina, UCLA… Certains programmes se sont installés au fil de l’histoire comme les plus prestigieux de la ligue universitaire.
Sans cesse parmi les favoris au titre décerné à l’issue de la March Madness, ils parviennent, grâce à leur notoriété et la compétence de leur staff, à recruter plusieurs des meilleurs prospects lycéens chaque année. C’est donc tout logiquement qu’ils étaient les facs les mieux représentées à l’échelon supérieur à l’entame de la dernière saison.
Depuis quelques années, ce sont bien les grands rivaux que sont Duke et Kentucky qui trônent au sommet de ce classement. Sous les ordres de Mike Krzyzewski et John Calipari, les jeunes talents de high school savent qu’ils auront l’occasion d’apprendre énormément sur leur saison freshman, et pourront immédiatement faire le grand saut si leurs performances suivent.
En 2019-20, ils étaient ainsi pas moins de 28 joueurs issus de Kentucky à prendre part au début de l’exercice NBA, soit le plus grand total dans le domaine. Et parmi ces 28 éléments, beaucoup d’entre eux possédaient un rôle majeur dans leur franchise. Le roster « made in Wildcats » serait même certainement le plus redoutable de la ligue.
En guise de leader et tête d’affiche, on y retrouverait dans un premier temps Anthony Davis, passé par le célèbre programme en 2011-12. Suite à une saison NCAA conclue avec des moyennes de 14.2 points, 10.4 rebonds et un titre de champion, l’intérieur a logiquement été sélectionné en 1ère position de la Draft, avant de se développer pour devenir l’un des joueurs les plus dominants de la NBA.
Les coéquipiers qui l’accompagneraient possèdent eux aussi des noms ronflants. On peut ainsi imaginer un cinq majeur où figureraient A.D., John Wall, Jamal Murray, Devin Booker et Karl-Anthony Towns. Et encore, ce serait se priver des talents de Bam Adebayo, ou encore de Rajon Rondo. Impressionnant n’est-ce pas ?
N’allez pas trop vite en besogne, puisque la suite de la liste est tout aussi sidérante. Apparaitraient ainsi sur un hypothétique banc deux des joueurs cités ci-dessus, avec entre autres Shai Gilgeous-Alexander, De’Aaron Fox, Tyler Herro, Eric Bledsoe et Julius Randle. Vous estimez que tout ça manque de taille ? On a ce qu’il vous faut.
Hamidou Diallo, Nerlens Noel, Willie Cauley-Stein, Patrick Patterson et Enes Kanter ont également fait leurs armes sur le parquet de la Rupp Arena. De quoi largement trouver son bonheur dans cette succession de profils aussi variés qu’intéressants pour la composition d’un effectif, et pour viser le trophée Larry O’Brien.
Mais parce qu’un simple roster ne suffit pas pour aller chercher un titre, on peut également ajouter au cortège les noms d’un coach et d’un exécutif, et non des moindres. Frank Vogel a par exemple débuté sa carrière d’entraineur sur le banc de Kentucky, tandis que Pat Riley y a fait ses études entre 1964 et 1967 avant d’être drafté par les San Diego Rockets. En résumé, voilà la dinguerie :
Vous en conviendrez, les anciens de Kentucky, que ce soit au niveau des joueurs ou du staff, cochent toutes les cases nécessaires pour prétendre au statut de meilleur « franchise » NBA.