La date de début de la saison 2020-21 se précise, et devrait être fixée au mois de décembre. Un timing qui ferait avant tout le bonheur de Golden State dans la course au titre. Explications.
C’est dans un premier temps la date du Christmas Day qui a été avancée dans les rumeurs. Puis, celle du Martin Luther King Day, en janvier. Inlassablement, l’échéance semblait être repoussée par les dirigeants de la ligue, pour s’approcher des mois de février et mars ces dernières semaines. Mais la tendance s’est drastiquement inversée ces dernières heures.
Après une fin de saison 2019-20 bouleversée par la crise du coronavirus, la NBA avait un objectif prioritaire pour son exercice suivant : ramener les fans au bord des terrains. Néanmoins, les chiffres de nouveau alertants concernant les cas de Covid-19 partout dans le monde rendent cet espoir d’ores et déjà vain en l’absence d’un vaccin contre la maladie.
Dès lors, Adam Silver et ses adjoints semblent décidés à opter pour une reprise des hostilités la plus rapide possible. C’est donc un début de saison durant le mois de décembre qui semble se dessiner, soit simplement deux mois après la fin du précédent exercice. Un cas de figure unique, qui entrainera forcément son lot d’avantages pour certaines équipes.
Faute de cas similaires par le passé, impossible d’estimer avec précision quelles seront les conséquences de cette intersaison raccourcie. La logique voudrait cependant que ce soit les équipes n’ayant pas pris part à la bulle d’Orlando qui débarqueront avec les corps et les esprits les plus frais. Les Warriors ont donc de quoi se frotter les mains d’avance.
Rapidement éjectés de la course aux playoffs, ces derniers ont assisté à la fin de saison depuis leur domicile. Contrairement aux autres prétendants au titre qui se dégagent pour l’année à venir, ils auront donc bénéficié de plus de 9 mois de vacances si la date de reprise évoquée ci-dessus venait à se confirmer.
Un repos qui pourrait certainement paraitre défavorable en temps normal, mais qui devrait se révéler davantage bénéfique pour les Dubs face à la concurrence. Pendant que les Bucks échouaient de nouveau prématurément en postseason, que l’effectif des Clippers se fissurait, et que les Lakers laissaient beaucoup d’énergie sur le campus de Disney World, les hommes de Steve Kerr, eux, avaient déjà l’esprit tourné vers le futur.
Stephen Curry, apparu sur les parquets à seulement 5 reprises lors du dernier exercice, dont une seule en 2020, préparait son grand retour qui s’annonce fracassant. Klay Thompson, absent des terrains depuis juin 2019 et une blessure lors des Finales face aux Raptors, poursuivait dans l’ombre sa rééducation pour revenir au top.
Draymond Green, méconnaissable sans les Splash Brothers à ses côtés, rechargeait les batteries en tant que consultant de luxe pour la télé américaine. Dans le même temps, Andrew Wiggins prenait ses marques dans son nouvel environnement, tandis que ses dirigeants récupéraient avec bonheur le 2nd pick de la prochaine Draft.
Vous l’aurez compris, de nombreux voyants sont au vert pour Golden State, dont les stars n’auront pas le temps de « rouiller » avant d’enfin pouvoir de nouveau combiner leurs forces. En parallèle, les autres candidats au titre devront faire face à un temps de récupération historiquement court, ainsi qu’à des bouleversements non-négligeables dans leur effectif.
La bulle d’Orlando a laissé des séquelles mentales et physiques à toutes les top-franchises annoncées pour l’an prochain… hormis les Warriors. Un retour rapide sur les parquets aurait donc tout du bon plan pour la franchise de la Baie.