A bien des égards, les Finales 2016 figurent parmi les plus célèbres de l’histoire. Pour autant, on ne sait pas encore tout sur elles. Preuve avec une embrouille qui a contribuer à faire basculer le cours de cette mythique série.
10 juin 2016, Cleveland. Derrière 38 points de Stephen Curry, les Warriors viennent de s’imposer et de prendre un avantage quasi-définitif dans ces Finales NBA. Au milieu des nombreuses questions qui lui sont posées, LeBron James est interrogé sur son trash-talking avec Draymond Green, et fait savoir qu’il n’aime pas certains paroles prononcées par l’ailier-fort :
Je n’ai aucun soucis avec tout ce qui est compétition, mais certains des mots qu’il a prononcés ont un peu dépassé la limite. Etant un gars qui a de la fierté, 3 enfants et des choses comme ça, j’ai trouvé qu’il avait dépassé les bornes, et c’est tout.
L’affaire aurait pu en rester là, si Klay Thompson, euphorique au vu de la tournure de la série, n’avait pas lâché un troll dont il a le secret :
Je sais pas, on s’est déjà tous fait traiter de tous les noms sur un terrain de basket, certains réagissent juste différemment. Peut-être que ça lui a fait mal à son petit cœur.
Quand LeBron James a pris connaissance de ce qu’avait dit Thompson le lendemain, il l’a fait répéter par le journaliste, avant de rire, longuement, et de lâcher un : « Oh… Mon dieu », sur un ton sarcastique.
La suite, vous la connaissez. Remonté comme un coucou, le King a porté les siens sur les 3 matchs qui ont suivi, allant arracher le titre 4 à 3 dans ce qui reste à ce jour une des plus belles bagues de l’histoire. De quoi donner des regrets à Thompson ? Pas vraiment à en juger par une interview plusieurs mois après :
Je ne pense pas que LeBron soit allé se coucher, ait affiché ça dans sa chambre et se soit servi de ça. Mais si c’est le cas, pas de problème. On a quand même eu les opportunités de gagner, et on ne l’a pas fait. Je n’ai pas de regrets.
Rien n’est plus dangereux qu’une bête blessée, et se pensant déjà champions, Klay Thompson et Draymond Green ont fait la coûteuse erreur. Quelques jours plus tard, c’est LeBron James qui sabrait le champagne…