Si le jeu actuel a beaucoup changé, notamment avec les trois points, c’est également le cas en dehors avec les réseaux sociaux. Les joueurs peuvent être critiqués et souvent insultés par les fans, ce que Michael Jordan a visiblement du mal à comprendre. His Airness a fait une admission choc sur ce changement.
Comme on a pu le voir avec Danny Green et Markieff Morris plus récemment, les fans sur les réseaux sociaux sont souvent sans pitié. Malheureusement, certains vont parfois beaucoup trop loin, et c’est particulièrement vrai dans le cas de l’arrière des Lakers. Une bonne raison pour certains d’éviter Twitter et compagnie, surtout en cas de mauvaise performance.
Le moindre tir raté, la moindre prestation manquée, et c’est souvent un torrent de critiques qui s’abat sur les réseaux sociaux. Une chose à laquelle LeBron James est habitué, qui n’en reste pas moins inadmissible. Michael Jordan est visiblement d’accord.
His Airness lui, n’a pas eu besoin de se soucier de tout ça. Mais comment aurait-il géré cela s’il avait joué à notre époque ? Est-ce que Jordan aurait été adulé ou bien souvent critiqué ? L’intéressé pensait avoir la réponse en 2017, quand il avait donné son avis. Et pour le coup, son admission est assez surprenante venant de lui.
MJ doesn’t know if he could’ve survived in the social media era.
— Bleacher Report (@BleacherReport) October 24, 2020
(via @CigarAficMag) pic.twitter.com/t05yqUAHte
Je ne sais pas si j’aurais pu survivre avec Twitter, là où vous n’avez pas forcément l’intimité que vous souhaiteriez, et ce qui semble très innocent peut très souvent être mal interprété.
Avec les prestations, et même les propos devant les médias : les joueurs actuels doivent faire attention à tout. Dans le cas contraire, la moindre phrase peut parfois être détournée, isolée du reste, et ainsi déclencher une certaine polémique. Une approche des choses qui a bien changé, et qui n’existait pas à l’époque de Jordan.
Michael Jordan n’a pas joué à l’époque des réseaux sociaux, et tant mieux pour lui. Pour sa défense, il a tout de même joué à une période où le basket était beaucoup plus physique qu’aujourd’hui. Ça rattrape largement le tout.