Parmi les têtes brûlées que l’on trouve aujourd’hui dans la ligue, Draymond Green en est la mascotte. Son caractère n’a pas dû être une chose évidente à gérer pour les Warriors, surtout que les soucis ont commencé dès le premier jour...
Lorsque Draymond Green a été drafté en 35ème position en 2012 par les Warriors, ces derniers ne s’attendaient peut-être pas à un tel phénomène, sur les parquets… comme en dehors. Green a un caractère particulier, ce qui n’a pas fait de lui un ami des arbitres ou de ses adversaires au fil des années.
Heureusement pour lui, les Warriors ont été plus réceptifs à ses états d’âme, car il ne s’est pas privé de manquer de respect à la franchise à peine drafté. Le joueur raconte ses premiers mots envers l’équipe dans « The Brownprint Podcast », et il avait visiblement été cash :
Draymond was always about winning. pic.twitter.com/43mXebBj1M
— Bleacher Report (@BleacherReport) October 18, 2020
Je suis venu en mode : « Allez tous vous faire f**tre. […] Je suis ici pour aider cette équipe à gagner », parce que c’était des p*tains de perdants. J’ai jamais été un perdant de ma vie.
Qu’il soit sélectionné au 2ème tour de la Draft ou dans le top 10, Draymond Green n’avait pas l’intention de rester un petit rookie passif dans l’ombre. Du haut de ses 22 ans à l’époque, il a regardé l’équipe droit dans les yeux en voulant faire bouger les choses, quitte à les envoyer balader.
Cela a rapidement porté ses fruits. 8 ans plus tard, Draymond Green et les Warriors comptent 5 apparitions consécutives en Finales pour 3 titres remportés. À titre personnel, Dray compte 5 nominations dans une NBA All-Defensive Team et le titre de DPOY en 2017.
La fougue de la jeunesse de Draymond Green a permis de changer le visage des Warriors dans les années qui ont suivi. Un n°23 grande gueule qui veut bouleverser le destin d’une franchise, cela ne vous rappelle rien ?