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Passé par une longue période de doute et de remise en cause, Dwight Howard est désormais plus proche que jamais d’obtenir sa 1ère bague de champion. Une situation inédite pour lui, qui l’a poussé à revenir sur son parcours torturé, et a livré un témoignage teinté d’émotion.
Les petites histoires à raconter en cas de sacre des Lakers dans les jours à venir seraient nombreuses, et pourraient porter sur chacun des membres de l’effectif angelino. Les vétérans qui le composent ont chacun connu des fortunes aussi diverses que tumultueuses durant leur carrière, à l’image de Dwight Howard.
À l’époque où il dominait dans les raquettes NBA et faisait office de meilleur pivot de la ligue, Superman n’imaginait pas qu’il emprunterait le parcours qu’il a suivi par la suite. De finaliste 2009 et triple DPOY, à contrat toxique bringuebalé aux quatre coins des États-Unis, son chemin pour parvenir à sa situation actuelle n’a rien eu du long fleuve tranquille.
Invité par la radio Sirius XM ce jeudi, l’intérieur des Purple & Gold, au moment d’évoquer l’importance qu’aurait une bague de champion à ses yeux, est forcément revenu sur cette trajectoire sinueuse. Avec toute la franchise et la spontanéité que le caractérisent, il a donc livré des paroles touchantes à ce sujet.
"It'd be like the best feeling in the world." @DwightHoward opens up to @TermineRadio and Wes Wilcox on what it would mean to cap off his long, winding road with a @Lakers championship. #LakeShow | #NBAFinals pic.twitter.com/OG9eaA9fNO
— SiriusXM NBA Radio (@SiriusXMNBA) October 9, 2020
Je dirais que ce serait le meilleur sentiment du monde. C’est quelque chose – je suis simplement heureux en ce moment. Ça ne va pas jusqu’aux larmes, mais quand j’y pense les matins avant de me lever et d’aller à l’entrainement, je l’envisage vraiment comme ça.
Je m’imagine à quel point ça doit être épanouissant de remporter un titre avec les Lakers, en tenant compte tout ce que j’ai dû traverser. On est comme une grande famille. Vous savez, genre, le fils prodigue qui quitte le foyer et qui y revient, c’est un peu la vision que j’en ai. Pour moi, c’est la meilleure sensation d’avoir l’opportunité de pouvoir remporter un titre.
Howard n’oublie pas son premier passage chez les Lakers, lors de la saison 2012-13, lors duquel il avait eu tant de mal à s’entendre avec Kobe Bryant sur les parquets. Le début d’une longue descente aux enfers qui semble en passe de se conclure cette année, et qui ressemble de manière assez symbolique à celle vécue par son équipe dans le même temps.
J’essaye d’imaginer à quel point ce serait génial pour la ville. On a vu, traversé tellement de choses. Ces montagnes russes émotionnelles, où la franchise a été au top, puis a tout perdu, et est en passe de tout regagner. Ça a vraiment été un ascenseur émotionnel, mais pour moi, le travail et le dévouement sont sur le point de payer, et les temps difficiles bientôt terminés.
DH12 a beau ne pas vouloir se projeter, et envisager les Finales face à Miami comme déjà gagnées, ses derniers mots trahissent son impatience d’en finir.
Mais pour l’instant, je vais juste rester concentré. J’ai toujours été une personne qui n’a jamais abandonné, quelle que soit la difficulté de la situation dans laquelle j’étais. Et j’espère simplement pouvoir soulever le trophée pendant la célébration du titre à notre retour à Los Angeles.
La conquête du titre 2020 ravirait bien évidemment l’ensemble du roster des Lakers, mais aurait certainement un goût tout particulier pour Dwight Howard, comme le laissent entendre ses mots forts.
