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En grande difficulté, le Heat doit compter sur ses meilleurs joueurs pour tenter de renverser cette délicate situation. L’un d’entre eux peut aider : Duncan Robinson. Néanmoins, ce dernier ne semble pas lui-même dans cette finale, au point de recevoir une belle gueulante de la part de son coach.
En finale, pas le droit à l’erreur. Les Lakers l’ont bien compris et c’est là que l’expérience de LeBron James joue un grand rôle, lui qui permet à ses coéquipiers d’être prêts pour l’événement. Au Heat à l’inverse, c’est beaucoup plus compliqué. Certains joueurs sont inexpérimentés et hésitent parfois à tirer, ou ont des difficultés à prendre la bonne décision.
C’est le cas pour Duncan Robinson, qui s’est imposé comme l’un des meilleurs shooteurs de la ligue cette saison. Seulement voilà, l’arrière a du mal ces derniers temps.
La pression de la finale ? Cela y ressemble si l’on regarde de plus près les statistiques. Avec 0 point et 3 petits tirs tentés au Game 1, Robinson hésite parfois à tenter sa chance de loin, de peur de faire le mauvais choix. Au Game 2, il a tenté 7 tirs pour 2 réussis. C’est mieux, mais c’est bien Erik Spoelstra qui est derrière tout ça, lui qui a dû pousser une énorme gueulante sur son joueur.
Voilà ce que Sam Amick, de The Athletic, raconte dans son dernier article :
Dans le premier quart-temps du Game 2, Erik Spoelstra a crié au jeune Duncan Robinson de « tenter des putains de tirs » quand il a montré une certaine hésitation qui peut coûter une victoire sur un événement comme cela.
Robinson était proche d’une fin de carrière il y a encore trois ans, difficile de lui en vouloir de ne pas être habitué à une finale NBA. Il doit pourtant rester fidèle à son jeu et tenter des tirs quand l’opportunité se présente. Udonis Haslem l’a compris puisqu’il a également fourni un important discours durant un quart-temps.
Cela n’a pas suffi, mais on sent bien que le Heat tente de se motiver par tous les moyens. Avec les absences, Robinson sera attendu au prochain match, lui et son shoot à trois points de préférence.
Erik Spoelstra ne plaisante pas avec ses hommes durant les finales, et même avec Duncan Robinson. Ce dernier sait ce qu’il a à faire pour aider son équipe, à lui de jouer.
