Comme tous les plus grands joueurs de l’histoire, LeBron James a poussé de nombreux jeunes à s’essayer au basket. Grâce à son jeu, grâce à son style, il a en effet été le point de départ de nombreuses vocations. Mais visiblement, il a aussi dégoûté certains de ce sport.
Pour toute une génération, LeBron James est une idole, la raison pour laquelle des dizaines de milliers de jeunes se sont mis au basket. Et c’est peut-être là le propre des très grands joueurs. Michael Jordan a été à l’origine de la mondialisation du basket, crier « Kobe » quand on lance du papier dans la poubelle est un réflexe connu de tous, et LeBron est dans cette lignée.
En même temps, depuis 17 saisons désormais, il est au centre de tous les regards. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne déçoit que très rarement. 4 titres de MVP, 3 bagues de champion, 16 sélections dans un All-NBA team… Il est un joueur que beaucoup rêveraient d’être, il est un joueur qui donne envie de suivre le basket.
Mais le King n’est pas qu’une superstar de la balle orange, il est aussi un citoyen engagé dans de nombreux combats de société. Et pour certains, comme Jason Whitlock, célèbre journaliste d’ESPN, cet engagement de tous les instants est insupportable et terni sa légende. Le journaliste en est même arrivé à perdre son amour pour le basket… Il raconte dans un article.
LeBron détruit mon amour pour le basket et la NBA. LeBron, Nike, et la Chine, ont transformé la NBA en une propagande raciale, en guerre contre les États-Unis. J’ai l’impression d’être forcé à choisir entre mon amour pour mon pays, et mon amour pour le basket. Mais le choix n’est pas difficile pour moi.
Je choisis l’Amérique. Je peux survivre sans NBA. En revanche, la NBA ne peut pas survivre sans lécher les bottes de la Chine communiste. […] Tuer la popularité de la NBA aux États-Unis sera l’héritage laissé par LeBron. Ce n’était pas obligé de finir ainsi, c’est triste. Il ne peut pas être le GOAT s’il tue le sport.
De tels propos ne sont pas étonnants venant de Whitlock, puisqu’il est connu pour son côté conservateur. Afro-Américain, il ne se retrouve pas dans les mouvements de protestation, car d’après lui, les sportifs devraient se concentrer sur le sport et rien d’autre. Ces propos risquent une nouvelle fois de faire réagir…
Dire que LeBron James tue la NBA est une exagération totale. Si les audiences sont en baisse, la ligue n’a jamais été suivie par autant de jeunes, cible privilégiée des annonceurs. Le King ne tue pas la ligue, il la rajeunit.