L’instinct du tueur est une nécessité pour écrire l’histoire en NBA. C’est grâce à leur mental hors du commun que Michael Jordan et Kobe Bryant ont par exemple terrorisé leurs adversaires. Mais ils n’étaient pas les seuls. Visiblement, une autre légende disposait de cet état d’esprit si rare.
Quand on pense à la longue histoire des Celtics, et aux meilleurs joueurs qui ont porté ce maillot vert légendaire, on pense évidemment à Bill Russell, Larry Bird, Paul Pierce, Kevin Garnett, et d’ici quelques années, il ne fait aucun doute que le nom de Jayson Tatum viendra se joindre à cette glorieuse liste de Hall of Famers.
Parmi toutes ces légendes, une est trop souvent oubliée, surtout au moment d’évoquer les meilleurs joueurs de l’histoire sur le poste 4 : Kevin McHale ! Triple champion NBA, double meilleur 6ème homme de l’année, 7 fois All-Star, l’intérieur à un palmarès hallucinant, et les statistiques qui vont avec.
Mais alors pourquoi n’est-il que rarement évoqué dans les débats all-time ? Pourquoi le place-t-on si loin de Larry Bird dans l’histoire des Celtics, quand leur duo était si complémentaire ? Pour la célèbre journaliste Jackie MacMullan, qui s’est exprimée auprès de Brian Windhorst d’ESPN, tout est une question de mentalité.
La raison pour laquelle personne ne place Kevin McHale au même niveau que Larry Bird, c’est parce que si Bird mettait un adversaire au sol, il le regardait, puis lui marchait sur le larynx, lui piétinait la gorge. McHale lui, le regardait, et lui disait : « Tu en as eu assez », puis il l’aidait à se relever.
En carrière, Kevin McHale c’est 17.9 points, 7.3 rebonds, 1.7 passe, et 1.7 contre de moyenne. Des statistiques impressionnantes, qui le deviennent encore plus quand on se rappelle le style de jeu prôné par Boston à son époque. Le collectif était au centre de tout, et il n’hésitait pas à se sacrifier pour laisser Larry Legend briller.
Ce constat est le même que celui entre LeBron James et Michael Jordan pour le titre de GOAT. Pour le grand public, la mentalité du tueur est une nécessité pour placer un joueur au sommet.