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À la tête du banc du Heat depuis 2008, Erik Spoelstra s’apprête à disputer ses 5èmes Finales à ce poste. L’évocation de ses retrouvailles avec son leader sur les 4 premières, LeBron James, ne lui a pourtant pas vraiment plu.
Pour remporter les finales de conférence Est et se hisser sur la dernière marche avant le titre, le Heat devait à tout prix remporter les différents duels auxquels ils devaient se livrer. Bam Adebayo a par exemple pris le dessus sur Jaylen Brown, et Jimmy Butler sur Jayson Tatum. Mais le matchup le plus intense s’est peut-être déroulé sur le bord du terrain.
La série entre Boston et Miami était en effet l’occasion de voir deux jeunes coachs bourrés de talent s’écharper, avec Brad Stevens et Erik Spoelstra. Ce dernier possédait néanmoins un avantage certain sur son homologue au niveau de l’expérience, ce qui lui a peut-être permis de dicter sa loi sur la majorité de la confrontation.
Les Floridiens ont ainsi décroché leur place pour les Finales la nuit dernière avec une victoire autoritaire (résumé de la rencontre ici). Spoelstra y retrouvera notamment une ancienne connaissance en la personne de LeBron James, et a été interrogé à ce sujet dès l’issue de la rencontre. Sa réponse s’est voulue plutôt concise.
Coach Spo isn't ready to talk about LeBron just yet pic.twitter.com/2r6SflClko
— FadeawayWorld (@FadeawayWorld) September 28, 2020
C’est une belle histoire, pas vrai ? Vous pouvez nous laisser profiter de ça un peu plus longtemps maintenant ? C’est difficile d’arriver là où on se trouve, et je veux que nos gars en prennent conscience, le reconnaissent, le savourent pendant au moins une nuit, puis on pourra parler de tout ça demain.
Si le sacre des Lakers à l’Ouest ne constituait pas une fin en soi pour LeBron et ses coéquipiers, l’effectif du Heat peut de son côté se féliciter d’avoir su effectuer un parcours que très peu d’observateurs leur prédisaient. Fier du travail fourni par ses troupes jusqu’ici, Spoelstra n’était donc pas d’humeur à se projeter immédiatement sur la prochaine étape pour son groupe.
Rachel Nichols aura eu le mérite de tenter de faire parler Erik Spoelstra sur LeBron James dès la première occasion, sans que le coach du Heat ne se montre très coopératif.
