Après son explosion lors du match 4 face aux Celtics, Tyler Herro a logiquement beaucoup fait parler de lui, jusqu’à se voir comparer à Stephen Curry. Une pratique qu’Andre Iguodala, coéquipier du rookie et ancien partenaire du meneur des Warriors, a défendue.
Il ne fait certes pas beaucoup de bruit, et n’a peut-être pas un rôle aussi crucial dans la rotation de son équipe que celui qu’il pouvait avoir ces dernières années. Pourtant, Andre Iguodala tient sa part dans le succès du Heat sur ces playoffs, et n’est désormais plus qu’à une victoire de participer à ses 6èmes Finales consécutives.
L’ancien des Warriors, élu MVP des Finales en 2015, n’aurait certainement pas parié sur le prolongement de cette série en début de saison, alors qu’il était transféré dans la jeune équipe des Grizzlies. Depuis envoyé à Miami, il semble avoir trouvé sa place dans l’effectif floridien, et apporte des minutes intéressantes, notamment dans le secteur défensif, depuis le banc.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, il a pu assisté depuis un spot privilégié à la career-night de Tyler Herro, son coéquipier rookie. Auteur d’un 5/10 à 3 points, et de quelques layups de magicien, ce dernier s’est attiré de nombreuses comparaisons après ce récital, et notamment avec Stephen Curry. Bien placé pour y réagir, Iggy a listé les similitudes entre les deux joueurs.
Je n’irais pas jusqu’à les comparer. Mais ils ont définitivement… je cherche le mot juste. Dans la manière avec laquelle il manie le ballon et crée son propre shoot, Tyler lui ressemble un peu. Je ne dis pas qu’ils le font de la même manière. Mais il y a des ressemblances dans le fait qu’il peut trouver son shoot après un dribble ou après avoir réceptionné le ballon, ce qui est rare. Ces gars ont tous les deux cet atout dans leur jeu.
À l’occasion du Game 4, le vétéran a même dû voir quelques flashbacks de 2013 lui traverser l’esprit lorsqu’il a vu Herro prendre feu. Alors membre des Nuggets, il n’avait rien pu faire face à un Curry pour la première fois intraitable en playoffs. Ou plutôt, rien souhaité faire, quitte à trahir son équipe et le plan de jeu établi par son coach.
Sept ans plus tard, c’est de l’éclosion de Tyler Herro qu’il est témoin, mais dans un costume de coéquipier qui doit bien mieux lui convenir. Il doit bien évidemment espérer que celui-ci aura conservé son rythme et ses qualités dignes du Chef en vue du match 5, qui se disputera dans la nuit de vendredi à samedi, pour voir son exceptionnelle série personnelle se poursuivre.
Lorsqu’il s’agit de taquiner la gonfle et créer son propre tir, Tyler Herro n’aurait visiblement rien à envier à Stephen Curry. Des compliments immenses pour un rookie, qui proviennent d’un homme dont l’objectivité peut difficilement être remise en cause.