C’est bien connu, Draymond Green est l’une des plus grandes gueules en activité dans la NBA. Et ça a toujours été ainsi, comme le raconte un vétéran qui s’est fait trash-talker dès l’arrivée de Green à Golden State.
Superviser l’arrivée de nouveaux rookies n’est pas toujours une tâche facile pour les vétérans… surtout lorsqu’ils ont le tempérament de Draymond Green. Car oui, la grande gueule des Warriors n’a pas attendu d’avoir de l’expérience pour l’ouvrir à tout-va.
Dès qu’il est arrivé dans la Baie de San Francisco, Draymond en a fait voir de toutes les couleurs à ses coéquipiers, et en particulier aux joueurs plus expérimentés de l’équipe. Dans le dernier Runnin’ Plays Podcast sur NBC Sports Bay Area, on a posé la question à Leandro Barbosa pour savoir si c’était le cas. Voici sa réponse :
Tout le temps, tout le temps. Mais un peu moins qu’aujourd’hui. Parce que j’étais le vétéran, et qu’après moi il y avait Shaun Livingston et Iggy (Andre Iguodala, ndlr), donc il parlait, mais il savait quand il devait se taire.
Mais maintenant, c’est vraiment un bavard, il parle beaucoup comme il l’a toujours fait. Nous avons eu quelques problèmes sur le terrain parfois et ce que vous voyez ensuite, c’est qu’on se prend dans les bras. Nous sommes une famille, ça arrive.
Ça c’est sûr, il n’a pas changé de ce point de vue et ce n’est pas près d’arriver. Il a le don aujourd’hui pour s’attirer des ennuis avec les autres stars, les arbitres ou même les instances. Mais c’est à l’entraînement qu’il attirait le plus de problèmes à ses débuts, comme le raconte Barbosa :
Vous devez juste comprendre comment Draymond est, pour qu’il ne rentre pas dans votre esprit et vous empêche de jouer. Il l’a fait souvent quand j’étais ici avec Klay (Thompson), et je lui disais : « Continue de tirer, ne t’occupe pas de lui, tu es un tireur, tu es là pour du ‘catch and shoot’, alors continue de le faire ». Ne vous inquiétez pas de ce qu’il vous dit, contentez-vous de jouer, tout simplement.
Il n’y a pas à dire, Draymond Green est le genre de joueurs que l’on préfère avoir avec soi que face à soi. Même si les débuts sont toujours compliqués à gérer.