Jamal Murray est l’une des révélations de la bulle. On le savait fort, mais personne ne l’imaginait vraiment se transformer en superstar en plein coeur de l’été. Et pourtant… Cette folle progression est sans doute due à son incroyable routine lors des jours de match. Pourra-t-il le reproduire hors de la bulle ?
Ce mardi, Jamal Murray a encore une fois été au centre de l’attention dans la bulle. Non seulement le meneur des Nuggets a sorti un nouveau match d’anthologie, avec 40 points marqués, 5 passes décisives, et 4 rebonds face aux Clippers, mais il a surtout conclu le second comeback consécutif de son équipe.
Cette nouvelle prestation monumentale prouve une chose : à Orlando, Murray s’est transformé en une véritable superstar. En effet, il est passé de 18.5 points, 4.8 passes, et 4 rebonds en saison régulière, à 27.1 points, 6.4 passes, et 5 rebonds… Autrement dit, il affiche désormais des statistiques dignes des meilleurs meneurs de la ligue.
Mais comment cette progression soudaine peut-elle s’expliquer ? Il semblerait que son secret réside dans sa préparation. En effet, dans un entretien accordé à The Athletic, Jamal Murray a expliqué que son approche des matchs est bien différente dans la bulle. À Orlando, il mise tout sur le sommeil.
Les soirs de veille de match, je me couche vers minuit ou 1h du matin, puis je me lève le jour du match vers 9h ou 10h. Et puis je re-dors pendant environ 5 heures après l’entrainement du matin. C’est ma méthode, c’est comme ça que je me prépare pour les gros matchs dans la bulle.
Oui oui ! Je dors 5 heures. C’est un rituel que j’ai depuis mon entrée dans la bulle. Pendant la saison régulière, je dormais pendant environ 2 heures après le shoot around. Mais si je suis là pour jouer au basket, je vais tout faire pour bien jouer au basket.
Les jours de match, Jamal Murray dort 15 heures ! Ce n’est donc pas une surprise de le voir de partout sur le terrain une fois la rencontre lancée. Mais cette incroyable durée de sommeil n’est pas seulement en lien avec ses performances et la recherche de l’excellence, il y a aussi beaucoup à voir avec la santé mentale.
Paul George a parlé d’un sentiment de dépression dans la bulle, il a parlé du stress aussi… Et il a raison. C’est un vrai problème, et c’est très difficile de s’en occuper. Heureusement pour moi, le basket est une drogue. Quand je veux faire s’évader mon esprit, je vais à la piscine, je rentre, je dors, je me prépare.
La recette est pour l’instant efficace, puisque Jamal Murray semble aussi en forme physiquement que mentalement. Même au pied du mur, le meneur réussit à se surpasser, et à porter son équipe jusqu’à la victoire, même dans des séries pourtant mal engagées.
Seul point négatif, il n’aura sans doute jamais l’occasion de dormir 15 heures par jour loin de la bulle… Espérons que cela n’influe pas sur son niveau.