Depuis quelques années, la passerelle entre la France et les États-Unis semble plus accessible que jamais pour les jeunes talents tricolores. Que ce soit en High School ou en NCAA, les jeunes français attirent. Armel Traoré pourrait d’ailleurs être le prochain à suivre son « American Dream ».
Depuis quelques années, la formation à la française à la cote Outre-Atlantique. Jaylen Hoard, aujourd’hui chez les Blazers, était en 2018 l’un des meilleurs lycéens du pays, validant même un ticket pour le célèbre « Jordan Brand Classic », le prestigieux All-Star Game des lycéens.
Et depuis, d’autres Français ont réussi à se faire un nom, que ce soit au lycée ou en NCAA. Alex Tchikou évoluera à Alabama la saison prochaine, avec d’énormes attentes autour de lui, quand Yves Pons et Joel Ayayi rempileront eux aussi en NCAA, dans des équipes bâties pour viser le titre.
Les universités américaines sont d’ailleurs en train de faire leur marché dans l’Hexagone. Après une saison si compliquée, et raccourcie par la crise mondiale, certaines équipes ont du mal à remplir leur effectif pour la prochaine saison. Alors c’est en France qu’elles viennent se servir.
Ça tombe bien, Armel Traoré, ailier de 17 ans et 2m03, songerait à poursuivre son apprentissage du basket dans le pays de l’Oncle Sam. Pensionnaire de l’INSEP, comme Rudy Gobert ou Nicolas Batum en leur temps, Traoré sait qu’une traversée de l’Atlantique lui apporterait de la visibilité avant sa potentielle inscription à la draft 2021.
À l’heure actuelle, il est considéré comme un prospect 4 étoiles, et d’après le site Rivals, il aurait même pu être vu comme l’un des 30 meilleurs joueurs de sa tranche d’âge s’il était Américain.
I love the way Armel Traore dominated the game @Mike_Schmitz @DraftExpress @heinnews @MaxJacoby @MaceoBaller16 @eyreball pic.twitter.com/Uk0oeau0gX
— st boss (@stgwadateam) March 14, 2020
Mais quel type de joueur est-il ? Concrètement, il est un ailier physique et athlétique, bien plus que les joueurs de son âge, qui sait à peu près tout faire sur un terrain. S’il continue sa progression dans le playmaking, et qu’il perfectionne les autres dimensions de son jeu, il pourrait devenir un très solide « 3 and D », voir un « point forward ».
Et ses qualités ne passent pas inaperçues dans les staffs NCAA. À l’aube de la saison 2020/2021, il dispose de 6 offres prestigieuses : Arizona State, ancienne fac de James Harden, Memphis, St. Mary’s, Washington, Washington State, et Arizona. D’ailleurs cette dernière pourrait être favorite pour accueillir Armel Traoré, puisque son coéquipier du pôle espoir Daniel Batcho y évoluera aussi.
Voici ses highlights lors du championnat d’Europe U16 de 2019. Le potentiel est indéniablement là.
Il y a encore 20 ans, être Français était un inconvénient pour percer en NBA, ou même en NCAA. Mais aujourd’hui, les universités sont dans la demande, pour notre plus grand plaisir.