Le moins que l’on puisse dire, c’est que LeBron James et les Lakers ne sont pour l’instant pas inquiétés le moins du monde dans ces playoffs. Un journaliste, un poil critique, va même jusqu’à dire que c’est une partie de plaisir pour le King.
Qui est en capacité d’arrêter les Lakers ? L’équipe de LeBron James a activé le mode playoffs, et ça se ressent. Ils ont avancé jusqu’ici sans trop de problèmes en finale de conférence, après avoir perdu seulement deux matchs pour 8 victoires.
Avant les playoffs, seules deux équipes semblaient être en mesure de s’opposer à eux dans la lutte pour le titre : les Bucks et les Clippers. Les premiers sont déjà hors-course, sortis à la surprise générale par le Heat au deuxième tour, et les deuxièmes enchaînent les performances douteuses, contraints d’en découdre avec les Nuggets dans un Game 7 qu’ils auraient pu (et dû) éviter.
Tout se déroule donc à la perfection pour le moment côté Lakers, voire même un peu trop pour certains. Bill Simmons, référence du journalisme populaire pour ne pas dire populiste aux Etats-Unis, a réagi à la balade des Purple & Gold dans la bulle. Et celui qui est un grand fan des Celtics est un peu amer :
Le grand gagnant est LeBron. LeBron obtient Portland au premier tour alors qu’ils sont cramés, puis Lillard se blesse. Au deuxième tour, il obtient cette équipe de Houston, qui se met à avoir la trouille au premier signe de conflit. Et maintenant, les Lakers pourraient bien avoir Denver au troisième tour, c’est l’équipe parfaite pour eux. LeBron doit être heureux de cette partie de plaisir…
Il était peu envisageable jusqu’à maintenant de voir une autre finale de conférence Ouest que celle opposant les deux équipes de Los Angeles. Et pourtant, Denver s’amuse à jouer les troubles-fête et pourrait s’inviter en finale en cas de troisième exploit consécutif contre les Clippers dans le Game 7.
Sur le papier, l’opposition serait encore plus à l’avantage des Lakers, même si cette équipe de Denver nous a démontré qu’elle était capable de tout. Rien n’est joué d’avance, et Frank Vogel a rappelé que son équipe aurait un certain désavantage en finale.
Les Lakers cherchent encore de la concurrence capable de les bouger plus d’une fois sur une série dans ces playoffs. Mais est-ce la faute de LeBron ? Absolument pas.