Très mauvais lors de ces playoffs 2019-2020, Russell Westbrook n’apparaît pas comme un bon fit du côté des Rockets. Un départ ? C’est peu probable pour l’instant, car les Texans devraient effectuer un gros sacrifice afin de se débarrasser de lui.
Non, James Harden ne verra pas de finale de conférence cette année malgré l’arrivée de Russell Westbrook. Les Rockets ont été battus par les Lakers samedi soir sur le score de 119-96. La sanction est immédiate : fin de saison pour les Texans et grosse remise en question pour ce groupe dans les mois à venir.
Westbrook ? Il est le premier concerné. Malgré des circonstances atténuantes, le meneur est à la peine dans son nouvel environnement. Dès son arrivée en début de saison, beaucoup étaient sceptiques quant à son fit avec Houston. On ne peut pas dire que ce soit immérité quand on voit la tournure de cet exercice.
Maladroit à trois points, Russ a coûté cher à son équipe. Il faut dire que le meneur n’est pas connu pour son adresse au tir. Un départ est-il possible afin de retrouver un poste 1 ? Disons que c’est peu probable. Comme l’explique John Hollinger dans son récent article pour The Athletic, le coût serait sans doute trop élevé.
Westbrook aura 32 ans en novembre et gagnera pas moins de 47 millions pour 2022-23. Les Rockets ne vont pas pouvoir le trader à moins qu’ils ne récupèrent le poids mort d’une autre franchise, et on ne parle pas de sacs de patates ici.
Effectivement, Russell touchera pas moins de 42 millions dès cette saison et 47 dans quelques années. Quand on sait que son jeu repose beaucoup sur son physique, on peut craindre le pire pour la suite. Le temps donnera peut-être raison aux Rockets, mais pour le moment, l’avenir s’annonce très sombre pour eux.
Echanger le meneur ? C’est une possibilité. Néanmoins, personne voudra le récupérer sans se délester d’autres contrats poisons. En clair, Houston se retrouve coincé et sans solution. Daryl Morey va devoir effectuer quelques miracles pour espérer sortir la tête de l’eau.
Rien ne va actuellement du côté des Rockets. Et si l’on se fie à Hollinger, ça ne va pas aller en s’arrangeant.