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Loin des projecteurs depuis son départ prématuré de la bulle, Zion Williamson a refait surface dans une interview avec le magazine Men’s Health. L’occasion pour lui d’en dire un peu plus sur son corps si atypique.
Plus de 2 mètres sous la toise, 130 kilos sur la balance… et malgré ça, cette capacité folle à sauter plus haut que le monde. Zion Williamson est un phénomène, un alien du basket, qui intrigue depuis sa période lycée et les premiers highlights viraux sur YouTube.
C’est d’ailleurs à cette période, plus précisément en première, que tout a basculé pour lui :
Je faisais 1m75 en quatrième, et j’ai pris plus de 20cm sur les deux années qui ont suivi. Et en première, c’est là où j’ai pris possession de mon corps. Ma vitesse et mes qualités athlétiques ont explosé.
Je remercie Dieu de m’avoir donné le corps que j’ai. Les gens me disent que je ne suis pas sensé faire les choses que je fais au vu de mon gabarit. Je vois ça comme une bénédiction.
Les différentes critiques ne sont donc d’aucun effet sur le colosse, qui doit tout de même s’astreindre à un entretien très spécifique de sa carcasse, surtout depuis son arrivée en NBA. Par des exercices futuristes et ultra-rares, conçus sur mesure pour lui ? Même pas !
Mon corps post-confinement découle surtout de workouts totalement basiques. Croyez-le ou non, beaucoup de pompes et d’abdos. Et de la course.
Une technique simple comme bonjour, qui s’est aussi accompagnée de modifications dans son régime alimentaire. Et c’est sa mère, Sharonda Sampson, qui s’en est occupée :
Toutes les sauces, le bacon, tout ça… Ce n’est pas possible, il ne peut plus en manger. En revanche, il mange beaucoup de saumon.
Il est intéressant de noter que c’est bel et bien sa mère qui gère l’aspect nourriture, et qui a fait la transition entre sa cuisine typique du sud des Etats-Unis vers des ingrédients nécessaires et quasi-obligatoires pour un athlète de haut niveau. Original, mais pas forcément idéal dans un tel contexte…
Entouré de sa garde rapprochée et habité d’un mental qui lui permet de mettre les critiques de côté, Zion Williamson avance. Et pour lui, on le sait : si le corps va, tout ira.
