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Quand on est l’enfant de Michael Jordan, il ne doit pas y avoir beaucoup de portes fermées au niveau professionnel, et c’est sans doute la raison pour laquelle la vie de Marcus Jordan est faite d’autant de rebondissements. Il n’est pas dans l’obligation de travailler, ou d’avoir un business lucratif, ce qui explique ses nombreux métiers.
Quand on pense aux enfants de stars, et plus particulièrement dans le monde du sport, il est facile de se dire qu’ils ont une vie de rêve, faite seulement d’avantages. Qui ne rêverait pas d’avoir l’adolescence d’un Bronny James par exemple ? Pourtant, avoir un parent mondialement connu pour ses capacités physiques et son talent est aussi accompagné de nombreux inconvénients.
Parmi lesquels une pression monstre de réussir. En effet, quand un jeune fils décide de marcher sur les traces de son père ancien joueur NBA, tous les yeux sont rivés sur lui, et les comparaisons fusent. C’est ce qu’a vécu Marcus Jordan, fils de Michael, quand il a lui aussi tenté de rejoindre la NBA. Pourtant, son avenir était prometteur.
En effet, Marcus a eu le talent nécessaire pour s’attirer les faveurs de certaines universités en NCAA. C’est donc du côté de UCF, qui deviendra par la suite la maison de Tacko Fall, que le second fils Jordan a fait ses armes. Malgré une grosse boulette qui a failli coûter des millions de dollars à sa fac, l’arrière a brillé sur le terrain, finissant meilleur marqueur de son équipe lors de sa troisième et dernière saison sous le soleil de Floride.
Malheureusement, Marcus s’est vite rendu compte qu’il n’avait pas les armes nécessaires pour se faire un nom en NBA, là où son père est considéré comme un demi dieu. Et puis il faut dire que son arrestation à l’été 2011 pour « conduite désordonnée » (consommation d’alcool dans un lieu public), résistance, et obstruction d’un agent, n’a pas arrangé ses affaires…
Une carrière professionnelle hors d’atteinte, du moins en NBA, Marcus Jordan a du trouver une alternative professionnelle. Et si beaucoup se seraient détournés du monde du basket après un tel échec, le fils de « His Airness » garde un lien avec la balle orange, puisqu’il est aujourd’hui le patron d’un grand magasin de sneakers.
Cette enseigne, du nom de The Trophy Room, se trouve uniquement sur internet, et propose des modèles assez spéciaux. Évidemment, la marque la plus répandue est Jordan Brand, avec de nombreuses paires « rétros » en vente. Mais ce n’est pas tout, puisque le jeune homme de 29 ans s’est trouvé un nouveau hobby : il veut devenir DJ. Et d’après un live récent sur Periscope, il s’en sort pas mal.
— Marcus Jordan (@HEIRMJ) September 2, 2020
Marcus Jordan peut se payer le luxe de vivre ses passions à 100%. Il n’a pas besoin d’argent pour vivre, ses occupations peuvent donc ne pas être très lucratives, et il a les finances nécessaires pour monter de gros projets si l’envie lui prend. Très clairement, il risque encore de se reconvertir quelques fois, après sa carrière de DJ.
À seulement 29 ans, Marcus Jordan a déjà vécu plusieurs vies en une. Et vu la rapidité à laquelle il enchaine les projets, il devrait encore vivre de nombreuses expériences.
