NBA – La légende qui pense qu’elle tournerait à « 45 points par match aujourd’hui »

Les comparaisons entre différentes époques de la NBA restent indémodables, et c’est dernièrement une icône de la ligue des années ’90 qui a estimé qu’elle cartonnerait avec les règles actuelles.

De tous temps, les anciens grands joueurs NBA ont toujours pris plaisir à estimer leurs performances s’ils avaient débarqué dans la ligue 20 ans plus tard. On pense par exemple à Wilt Chamberlain, qui, malgré sa moyenne de points en carrière déjà extrêmement élevée, affirmait qu’il aurait atteint des sphères complètement folles en évoluant dans les années ’90.

Et lorsque ce ne sont pas les légendes elles-mêmes qui se chargent de jouer au jeu des devinettes, ce sont leurs proches ou anciens adversaires qui s’y collent. Ce cas de figure s’applique particulièrement à Michael Jordan, et les estimations fluctuantes concernant ses prestations offensives dans le jeu actuel. Reggie Miller, lui, n’a pas attendu que l’on fasse le travail pour lui.

Scandalisée par un coup de sifflet durant le match 3 entre le Heat et les Bucks, dans la nuit de vendredi à samedi, l’ancienne gloire d’Indiana s’est interrogé sur les règles actuelles de contest des tirs. Et selon lui, la défense d’aujourd’hui lui aurait permis d’afficher une moyenne bien meilleure que ses 18.2 points en carrière.

Reggie Miller says he would average 45 PPG with today’s rules pic.twitter.com/6JKrqqJx10

— NBA Central (@TheNBACentral) September 4, 2020

Comment vous êtes censés contester un tir de nos jours ? Je déteste parler comme ça, mais si les règles avaient été les mêmes dans les années ’90, et que mes adversaires n’avaient pas pu contester mes tirs et avaient dû retomber à côté de moi, j’aurais tourné à 45 points par match. Si j’avais eu un point de vue direct sur le cercle, en tant que shooteur ?!

À son époque, le hand checking rendait la vie beaucoup plus difficile aux artilleurs comme lui, qui ne bénéficiaient également pas du même espace pour atterrir après leur tir qu’actuellement. Et même si le chiffre de 45 pions par match peut paraitre un peu excessif, le sniper qu’il était aurait certainement été plus adroit et aurait shooté plus de lancers francs avec le règlement en vigueur de nos jours.

Reggie Miller a donc rejoint le clan des anciennes gloires persuadées que l’arbitrage soft déployé aujourd’hui en NBA aurait considérablement changé ses stats. On ne peut que partager son avis, sans forcément l’imaginer atteindre de tels standards.