Patrick Beverley a été à l’origine d’une discorde survenue pendant la réunion des joueurs après le boycott. Vivement critiqué par la plupart de ses collègues, l’un d’entre eux a tout de même récemment pris sa défense. Qui plus est un rival qui joue aux Lakers !
La réunion entre les joueurs présents à Orlando restera un événement marquant dans l’histoire de la NBA. Les Bucks ont lancé un mouvement de boycott inédit dans la ligue de basket américaine, qui a découlé sur une réunion organisée en urgence pour décider de la suite des événements.
On sait évidemment que cette réunion s’est terminée dans la cohue avec le départ en trombe de LeBron James, suivi par les Lakers et les Clippers. Mais avant ça, Patrick Beverley s’est mis dans une très mauvaise situation en manquant de respect à la directrice du syndicat des joueurs, Michele Roberts.
L’affaire n’est pas allée plus loin mais elle a fait beaucoup de bruit sur le moment. Jared Dudley, le joueur des Lakers, est revenu sur l’incident avec Sam Amick de The Athletic. Il a pris la défense du meneur de l’équipe rivale :
Je trouve que Pat Bev était une personne parfaite pour cette réunion. Il faut quelqu’un qui a un avis tranché. La première chose qu’il a demandée, c’est : « Quel est le plan ? » C’est ce qu’il a crié au début. Et puis il y a eu toute l’histoire de Michele Roberts… Il était émotif à ce moment-là pour essayer de comprendre le plan. Il a parlé une fois et a dit : « S’il vous plaît, laissez-moi parler ».
Maintenant, écoutez, quand vous parlez à une femme noire adulte – et nous avons tous des mères comme ça et des trucs comme ça – les émotions sont fortes. Je crois donc qu’il aurait pu le dire d’une autre manière, oui, mais je ne pense pas qu’il ait voulu être irrespectueux. C’est ce que je dirais pour Pat Bev. Et c’est ce que je dirais de quelqu’un qui est un rival, qui joue pour les Clippers.
On veut bien croire que le contexte ait mis tout le monde sur les nerfs, surtout lorsque cela a été totalement improvisé par une seule équipe, sans concertation. En attendant, Dudley ne contredit pas les rumeurs et il semble que les mots ont vraiment été prononcés…
Beverley a sans doute dit ce qu’il a dit sous le coup de la tension. La seule chose regrettable, c’est qu’il n’ait pas prononcé des excuses par la suite.