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Pour sa première saison sur le banc des Angelinos, Frank Vogel se montre à la hauteur des attentes, et semble bien s’entendre avec tous ses joueurs. L’un d’eux lui a pourtant adressé une drôle de critique récemment.
Luke Walton licencié, le poste vacant d’entraineur en chef des Lakers faisait l’objet de grandes convoitises l’été dernier. C’est finalement Frank Vogel qui s’est placé comme l’heureux élu, non sans soulever quelques interrogations. Ce dernier restait alors sur deux saisons désastreuses du côté d’Orlando, et n’avait jamais dépassé le stade des finales de conférence en playoffs.
Finalement, malgré ce manque d’expérience au plus haut niveau de compétition, et le fait qu’il n’avait jamais eu à gérer un vestiaire aussi garni que celui de L.A., le technicien a jusqu’ici conquis les observateurs. Son équipe a terminé la saison à la 1ère place de la conférence Ouest, obtenu son ticket pour le demi-finales de conférence, et affiche une belle cohésion.
Cette bonne ambiance dans le roster angelino n’a pas empêché l’un de ses membres de s’en prendre à son coach pour l’une de ses caractéristiques. Malgré la bonne santé de la franchise, et ses résultats probants, c’est en effet Danny Green qui lui a adressé un reproche dans le dernier épisode de son podcast « Inside The Green Room ».
J’aime bien Frank, mais Frank est tout simplement trop gentil parfois. Je ne dis pas que j’aimerais qu’il soit plus dur avec moi, mais il y a des fois où il pourrait être un petit peu plus honnête, ou me donner un peu plus de challenge pour que je puisse élever mon niveau. Mais je pense qu’il essaie, surtout en saison régulière, de m’économiser, de voir comment mon corps répond.
Mais je suis là : « Nan, c’est bon, ça va aller, ne t’inquiète pas pour ça, je peux gérer ça, je peux m’occuper de ça. Je peux me montrer à la hauteur du challenge. Mets-moi simplement plus au défi de temps à autre. C’est normal de faire ça. »
Ancien disciple de Gregg Popovich, Green doit avoir été habitué à être traité de cette manière par le mythique entraineur des Spurs. À 33 ans, il fait visiblement à l’inverse l’objet d’une grande précaution de la part de Vogel, qui ne veut pas épuiser, voire blesser son shooteur en le mettant trop à l’épreuve.
Tout cela n’est donc pas dramatique pour le champion en titre, qui ne parait pas être révolté devant le traitement qui lui est réservé. Preuve en est qu’il a par la suite dit tout le bien qu’il pensait du technicien des Lakers, tout en ajoutant que certains de ses coéquipiers se chargeaient de le faire sortir de sa zone de confort.
Ça reste un grand coach, et j’ai des excellents coéquipiers qui sont encourageants. Mais Bron, lui, va vous mettre au défi. Et d’autres gars vont faire pareil, et c’est ce dont on a besoin. Juste pour avoir cet avantage, cette hargne en nous, surtout en vue du prochain tour qui se profile.
Les choses ne vont faire que se compliquer au fil des tours. Mais j’ai confiance en nous. Je pense qu’on va pouvoir aller chercher quatre victoires lors du prochain tour, quel que soit l’adversaire (le podcast avait été enregistré en début de semaine, ndlr). Ce sera un test, mais je pense qu’on est capable d’être la dernière équipe en vie.
En tant que coach NBA, lorsque le seul reproche que vous adresse vos joueurs est le fait d’être « parfois trop gentil », cela signifie que la mayonnaise a plutôt bien pris. Frank Vogel peut donc avoir le sourire en lisant les propos de Danny Green.
