Entre Chris Paul et Russell Westbrook, ce n’est pas le grand amour et ça ne le sera probablement jamais. Une statistique, pourtant, a de quoi rendre le premier euphorique, et le second fou de rage…
Quand Chris Paul a été envoyé à Oklahoma City, il était assez clairement perçu comme le dindon de la farce. Après une expérience ratée à Houston et une embrouille avec James Harden, CP3, vieillissant, partait dans une équipe en reconstruction, alors que le Barbu et Russell Westbrook montaient un duo explosif à l’Ouest.
Seulement voilà : quelques mois plus tard, la donne a bien changé. Le Point God s’est affirmé en leader d’une surprenante franchise d’OKC, et les Rockets patinent.
A l’aube d’un Game 7 décisif qui pourrait avoir de monumentales conséquences sur l’avenir à H-Town, une statistique fait forcément mal à Westbrook : dès sa première saison, Paul a déjà fait mieux que lui en 3 campagnes après le départ de Kevin Durant :
Whatever happens in Game 7, Chris Paul has led OKC to their best playoff finish since Kevin Durant left in 2016.
— StatMuse (@statmuse) September 1, 2020
2017: First Round Game 5
2018: First Round Game 6
2019: First Round Game 5
2020: First Round Game 7 (worst case) pic.twitter.com/3ogpnLw3wa
Quoiqu’il arrive dans le Game 7, Chris Paul a mené OKC à leur meilleur finish en playoffs depuis que Kevin Durant est parti en 2016.
2017 : Premier tour, Game 5. 2018 : Premier tour, Game 6. 2019 : Premier tour, Game 5. 2020 : Premier tour, Game 7 (pire scénario).
Forcément, ça pique. On tendrait en effet presque à l’oublier, mais derrière ses performances souvent monumentales en saison régulière, Russell Westbrook n’a plus été décisif en playoffs depuis bien longtemps. Chris Paul, lui, a mis tout le collectif au diapason, et le résultat s’en ressent.
Un upset, à savoir une victoire d’OKC face aux Rockets, serait un véritable séisme à Houston : d’après les bruits de couloir, Mike D’Antoni prendrait immédiatement la porte, tandis que le duo Harden/Westbrook pourrait bien être brisé.
En attendant la conclusion de cette palpitante série, Chris Paul peut avoir le sourire. Et Russell Westbrook une raison supplémentaire de se déchaîner et de se rattraper de son Game 6 cauchemar.