Avant de dominer en NBA, Russell Westbrook faisait le show du côté d’UCLA, l’université la plus titrée de l’histoire du circuit NCAA. À Los Angeles, il a côtoyé un certain Kevin Love, et la première rencontre entre les deux futurs All-Stars n’a pas été forcément agréable pour l’intérieur. Du Westbrook tout craché !
Russell Westbrook restera à jamais dans l’histoire de la ligue comme l’un des meilleurs meneurs. Son style de jeu et son attitude peuvent déplaire, toujours est-il qu’enchainer 3 saisons consécutives en triple-double n’est pas anodin, et cela en dit long sur le niveau qu’il a atteint.
Pourtant, à sa sortie de UCLA, rien ne laissait penser qu’il atteindrait de tels sommets. Bien que sélectionné très haut (4ème choix en 2008), ses statistiques en NCAA n’étaient pas pharamineuses. Lors de sa seconde et dernière saison en Californie, il tournait à 12.7 points, 4.3 passes, et 3.9 rebonds…
Si ses stats étaient plus faibles qu’en NBA, c’est parce qu’il partageait le terrain avec des joueurs dominants. Luc Richard Mbah a Moute, Darren Collison, et surtout Kevin Love. D’ailleurs, l’intérieur est revenu sur sa première rencontre avec son meneur… Et Russell Westbrook avait déjà un sens de l’humour assez cassant.
On s’est rencontré chez notre tuteur académique. Enfin cet homme était surtout un psychologue, puisqu’on était des athlètes avant d’être des étudiants. (Westbrook) s’est directement moqué de mes vêtements. J’avais 18 ans, j’arrivais de Portland, forcément je ne savais pas m’habiller… Quand on regarde Russ aujourd’hui, c’est drôle qu’il se moque.
Mais après cette petite moquerie vestimentaire sur un Kevin Love qui ne portait visiblement que les vêtements qu’on lui offrait lors des différents camps, l’heure a été au terrain. Et là, Russ a fait toute autre impression. Kevin Love était l’un des joueurs les plus attendus du pays, mais il a vite senti qu’il ne serait peut-être pas le meilleur joueur de son équipe.
Le premier jour, on a joué contre Jordan Farmar et Baron Davis, deux légendes de UCLA. Russell prenait des rebonds 30 centimètres au dessus du cercle, remontait la balle, et finissait comme il voulait près du panier. Main gauche, main droite… Quand j’ai vu l’intensité qu’il avait dans un match amical comme celui là, j’ai compris qu’il serait spéciale.
Russell Westbrook est donc la même personne aujourd’hui qu’il était il y a plus de 10 ans. Il avait un sens du style développé, n’hésitait pas à se moquer de ses camarades, et avait une envie débordante sur le terrain.
Russell Westbrook à UCLA, ça donnait ça :
Kevin Love a du être plus que surpris lors de cette première rencontre avec son coéquipier. On a clairement vu mieux en termes d’accueil !