Vous vous êtes déjà demandé d’où venait l’incroyable volonté de Damian Lillard ? Cette capacité à ne jamais abandonner ? Peut-être bien d’un soir à Oakland, alors qu’il n’était encore ado. Quand il s’est retrouvé pistolet sur la tempe…
Dès le début, Damian Lillard était bâti différemment. Il ne recule pas. Jamais. Jusqu’à la limite. L’histoire remonte au début des années 2000, quand le jeune Dame Dolla rentre d’un de ses entraînements de lycée dans la banlieue d’Oakland.
Alors qu’il change de bus, délaissant la ligne 57 pour la ligne 40 dans le quartier difficile d’Eastmount, trois hommes l’approchent. Leurs intentions sont claires : commettre un vol.
Vide tes poches et donne-nous ton sac à dos.
Impossible de résister pour un adolescent à un contre trois, n’est-ce pas ? Et pourtant. Lillard raconte :
J’ai étudié les trois gars, il y en avait deux qui étaient plus petits que moi. L’autre n’avait pas l’air d’être un athlète.
Je leur ai juste dit : « Nan ».
Une réponse qui n’est pas vraiment bien passée auprès des malfaiteurs. L’un d’eux tente alors d’arracher le sac de Lillard par la force, mais celui-ci le repousse et se met en position de fight :
Quand j’ai dit non, ils étaient genre : « Quoi ? » Ils ont vu que je n’allais pas me laisser faire. Je me suis dit que j’allais essayer d’en mettre un KO, et après je verrai avec les deux autres. A peine j’ai reculé, un des types m’en a mis une et a posé un pistolet sur ma tempe.
A ce moment, évidemment, Dame Dolla a dû abandonner, et remettre le contenu de ses poches et son sac à dos aux malfaiteurs. Mais son attitude en dit long : c’est seulement au bout du bout, quand l’espoir n’était plus permis et quand la mort pointait le bout de son nez, qu’il a lâché. Pas avant. L’épisode a en tout cas sacrément marqué le meneur :
C’est ce jour-là que j’ai compris qu’on pouvait être au mauvais endroit au mauvais moment.
Se battre encore et toujours, jusqu’à la limite, c’est l’histoire de la vie de Damian Lillard. Respect à cette mentalité.