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Dès ses plus jeunes années en NBA, Michael Jordan avait la confiance, la fougue et le trash-talking en lui. Mais face à un vieux briscard, il s’est heurté à une réponse qui calme tout de suite.
C’est incontestable, Michael Jordan et George Gervin sont deux des plus grands scoreurs de l’histoire. C’est bien simple : entre 1978 et 1993, ils ont raflé 11 des 16 titres de meilleur marqueur de la saison à eux deux ! Et clin d’œil du destin, les deux hommes ont joué ensemble.
C’était lors de la saison 1985-1986, et personne ne s’en souvient car The Iceman était en fin de carrière (il a pris sa retraite à l’issue de cette campagne), et parce que MJ s’est rapidement blessé, ne jouant que 18 matchs de saison régulière. Autrement dit, Jordan et Gervin n’ont passé que très peu de temps ensemble sur les parquets.
Le vétéran était pourtant de la partie lors du mythique record en playoffs de His Airness, avec 63 points inscrits au Garden. Ce soir-là, Iceman n’a joué que 5 minutes… et il semble ne toujours pas l’avoir digéré de longues années après :
Je ne sais pas comment je faisais pour rester sur le banc aussi longtemps. Ok, il a mis 63 points, mais laissez-moi entrer et lui passer la balle une ou deux fois !
Gervin a joué avec deux légendes : Julius Erving en ABA, et Michael Jordan en NBA. Evidemment, les contextes étaient différents :
J’ai commencé avec Doctor J, et j’ai fini avec Michael. Doc m’a probablement beaucoup plus apprécié que Michael parce qu’aux Bulls j’étais plus âgé, sur le déclin, tandis que lui était en train de percer. Il m’appelait « le vieux ».
Une attaque pas franchement bienvenue de la part d’un Jordan sophomore, qui avait encore tout à prouver, envers une telle légende. Mais la réponse de Iceman a été… glaciale et parfaite :
Je lui répondais : « Et bien, tu en seras aussi un un jour… enfin j’espère pour toi ».
MJ est en effet arrivé à ce stade de vieux briscard dans la ligue, et il en a même profité pour signer une saison d’exception à 39 ans.
Provocateur sur les bords et sûr de son fait, Michael Jordan est tombé sur la répartie de George Gervin. On retiendra surtout la satisfaction de savoir ces 2 joueurs être anciens coéquipiers, un sympathique clin d’œil du destin.
