La NBA prend un nouveau tournant inédit avec ce boycott général appelé par les joueurs. Les réactions s’enchaînent, et l’ancien président des Etats-Unis Barack Obama a tenu à faire porter sa voix.
C’est reparti. 5 mois et demi après l’arrêt brut de la saison, la boucle recommence. Le coronavirus avait eu raison de la saison régulière en mars dernier. Maintenant c’est un autre virus qui met en péril la fin de la saison : le racisme.
La vidéo de glaçante de Jacob Blake recevant 7 balles dans le dos de la part de policiers était la goutte de trop pour les Bucks, qui ont décidé de boycotter la rencontre initialement prévue face au Magic, sans prévenir qui que ce soit à l’avance qu’un tel événement allait se produire.
Et tels des dominos, les autres équipes ont logiquement suivi le mouvement en décidant de ne pas jouer. Les joueurs ont vivement manifesté leur colère sur les réseaux sociaux suite à cette séquence, avant de mêler les actes aux paroles. De son côté, Barack Obama les soutient pleinement :
Lire aussi | LeBron James recadre un média américain à propos du boycott
I commend the players on the @Bucks for standing up for what they believe in, coaches like @DocRivers, and the @NBA and @WNBA for setting an example. It’s going to take all our institutions to stand up for our values. pic.twitter.com/rUGETgAt7P
— Barack Obama (@BarackObama) August 27, 2020
Je félicite les joueurs des Bucks pour défendre ce en quoi ils croient, les coachs comme Doc Rivers, et la NBA et la WNBA pour avoir montré l’exemple. Il faudra que toutes nos institutions défendent nos valeurs.
Ce boycott, cet appel à l’aide et au changement, ça dépasse de loin le cadre du basket. C’est ce que les joueurs veulent faire comprendre à travers cet acte. Et certains sont même prêts à abandonner définitivement la saison si cela peut faire bouger les choses.
La politique et la NBA, et même le sport en général, sont de plus en plus liés de part les événements. Les joueurs ont le soutien de l’ancien président des Etats-Unis, on attend maintenant la réaction de celui qui l’a remplacé à la Maison Blanche.