La loterie a rendu son verdict jeudi soir, et les Warriors n’ont pas été les plus chanceux. La franchise californienne récupère le deuxième choix de la draft, mais ce n’est pas forcément une mauvaise nouvelle. On vous explique pourquoi.
Après une saison complètement ratée et un bilan catastrophique, les Warriors étaient très bien placés pour la loterie : 14% de chances de récupérer le first pick, à égalité avec deux autres équipes. Malheureusement pour les Dubs, le sort n’a pas été favorable avec eux, du moins pas complètement.
Golden State n’a pas hérité du premier choix, mais bien du deuxième. Une bonne nouvelle quand on sait qu’il y a des joueurs comme Anthony Edwards, James Wiseman ou bien LaMelo Ball de disponible.
Néanmoins, rien ne dit que le front office va pencher pour un jeune. Leur choix pourrait se porter sur un trade afin d’acquérir un joueur capable de les aider à remporter un titre l’an prochain. La décision serait justement prise à ce sujet. Ce qu’on peut dire dans tous les cas, c’est que ce deuxième choix n’est pas forcément une mauvaise nouvelle, comme l’explique Bobby Marks d’ESPN.
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Moving from no. 1 to 2 is projected to save Golden State $4M toward the luxury tax for next season. That is based on the rookie scale remaining the same from the 2019-20 season.
— Bobby Marks (@BobbyMarks42) August 21, 2020
En passant de la première place à la deuxième, Golden State devrait économiser 4 millions de dollars sur la luxury tax la saison prochaine. Ce chiffre est basé sur les salaires des rookies de la saison 2019-20.
4 millions de dollars, surtout avec l’impact de coronavirus, c’est toujours une somme à prendre pour les franchises. Les Warriors comptaient beaucoup sur le Chase Center cette saison afin d’engranger les revenus. Sans, les propriétaires vont se montrer prudents pour économiser le moindre sous.
Un peu moins d’argent à dépenser ? Les Warriors pourraient rapidement inverser la tendance en accueillant un gros joueur. A voir si les propriétaires sont prêts à mettre la main à la poche en ce temps de crise.