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LeBron James est un grand adepte de la littérature. Régulièrement, le King est aperçu bouquin à la main au moment de rejoindre l’arène. Sur Instagram, il a d’ailleurs révélé sa lecture des playoffs, et s’il s’inspire de l’auteur, il devrait tout détruire sur son passage.
Afin de garder un semblant de contact avec la réalité, les athlètes de haut niveau se doivent de trouver un passe-temps assez éloigné de leur sport de prédilection. Que ce soit les jeux vidéo pour certains, ou le monde de la mode pour d’autres par exemple, il faut à tout prix une échappatoire aux exigences du quotidien.
Pour LeBron James, cette échappatoire s’appelle « lecture ». Évidemment, il peut compter sur sa famille pour se distraire, mais c’est surtout dans les livres que le King trouve le moyen de se libérer l’esprit. Même avant des matchs importants de playoffs, il s’autorise une petite sortie littéraire.
📹 @KingJames doing some reading before #Cavaliers shootaround this morning #WBZ #Celtics pic.twitter.com/CLVNjp0AJB
— Joe Giza (@JoeGiza) May 23, 2018
Si LeBron prend le temps de lire en temps normal, on imagine que dans la solitude de la bulle, il bouquine encore plus que d’habitude. Une supposition confirmée par le principal intéressé, qui a publié sur Instagram sa lecture du moment. Connaissant l’auteur, il risque d’être particulièrement remonté pour cette fin de saison.
L’éducation est le passeport pour l’avenir. Demain appartient à ceux qui le préparent dès aujourd’hui – Malcolm X
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En cette période de protestation contre les violences policières et le racisme systémique à l’encontre de la population afro-américaine, LeBron James s’intéresse donc aux ouvrages de l’un des militants noirs les plus influents de l’histoire. Réputé pour être radical dans ses opinions, Malcolm X était un orateur hors-paire qui ne manquera pas de motiver le King.
Dans cette autobiographie, le « révolutionnaire » parle de manière très spirituelle de sa vision du monde. À commencer par le mouvement « Black Pride », en passant ensuite par le « nationalisme noir », puis le « panafricanisme ». Un livre engagé sorti en 1967, et qualifié à l’époque de « brillant et douloureux ». LeBron révise visiblement ses classiques.
En 2012, sur le plateau de la légendaire Oprah, le King s’était exprimé sur la nécessité pour lui de lire pendant les playoffs. Les livres sont visiblement bien plus qu’un simple passe temps.
Je ne lis pas simplement pour faire autre chose que jouer au basket, je le fais surtout pour me libérer l’esprit de ce sport. Parce que pendant les playoffs, on ne fait que penser aux matchs. On ne pense qu’aux matchups, qu’à la ville dans laquelle on est. J’ai besoin de moments dans lesquels je peux m’échapper.
Si LeBron James s’inspire de l’agressivité et de la volonté de fer de Malcolm X sur ces playoffs, il risque de faire très, très mal. Et les Lakers en auront bien besoin.
