En panne d’adresse depuis la reprise de la saison, les Lakers ont de nouveau éprouvé des difficultés au tir contre Portland, la nuit dernière. Mais c’est dans un autre domaine offensif que les Angelinos ont réalisé une disaster-class historique.
Le rapport d’avant-match concernant leurs adversaires devait être assez simple à dresser pour Terry Stotts et le coaching staff des Blazers. Dans la bulle d’Orlando, les Lakers, qu’ils affrontent à l’occasion du 1er tour des playoffs, éprouvent toutes les peines du monde derrière l’arc. C’est l’une des principales raisons de leur bilan de 3 victoires pour 5 défaites sur place.
Dès lors, il n’était pas surprenant de voir Portland laisser 32 tentatives de tirs à 3 points aux Pourpre & Or, dans la nuit de mardi à mercredi. Ce choix tactique s’est finalement révélé payant, puisque ces derniers n’en ont inscrit que 5 d’entre elles, et ont assez logiquement laissé la victoire à des Blazers beaucoup plus adroits dans l’exercice (93-100).
Un chiffre de la rencontre illustre assez bien ce rapport de force très inégal entre les deux équipes. Or, il n’était peut-être pas la statistique la plus consternante affichée par les Lakers. Ramona Shelburne d’ESPN a en effet révélé que ces derniers s’étaient emparés d’un record de médiocrité dans un autre domaine.
Lire aussi | LeBron réalise du (peut-être) jamais vu dans toute l’histoire !
You thought the Lakers 5-32 from 3 was bad tonight? Their transition offense might have been worse. According to @ESPNStatsInfo and @SecondSpectrum LA was just 7-26 in transition. The 19 misses are the most since SS started tracking that data in 2013-14
— Ramona Shelburne (@ramonashelburne) August 19, 2020
Vous pensiez que le 5/32 des Lakers à 3 points était mauvais ce soir ? Leur attaque en transition a peut-être été pire. D’après ESPN Stats & Infos et Second Spectrum, L.A. était à 7/26 en transition. Leurs 19 échecs sont le plus grand total présenté par une équipe depuis que SS a commencé à mesurer cette donnée, en 2013-14.
Lorsque l’adresse n’est pas forcément au rendez-vous, les équipes ont tendance à reposer leur attaque sur les shoots près du panneau, et sur leurs opportunités en transition. Malheureusement, en plus de leur pourcentage au tir abyssal derrière l’arc, les Lakers n’ont pas pu compter sur leur production dans ce dernier aspect. Le point positif, c’est qu’ils n’étaient finalement pas si loin de s’imposer malgré tout cela.
Décidément, ce Game 1 face aux Blazers était vraiment un match sans pour les hommes de Frank Vogel, auteurs d’une performance offensive peu louable dont ils se seraient bien passés.