Finaliste pour le trophée de 6ème Homme de l’Année, Dennis Schröder a peut-être trouvé l’argument imparable pour obtenir la distinction au détriment de Lou Williams et Montrezl Harrell.
Pendant que les discussions se focalisent sur la course pour le titre de MVP, d’autres prix individuels de fin de saison devraient se révéler âprement disputés. Les 3 finalistes pour celui de Défenseur de l’Année possèdent par exemple chacun de sérieux arguments pour être sacrés, tout comme les prétendants à celui de Coach de l’Année.
Mais l’un de ceux qui divisent le plus la communauté NBA, de par le niveau affiché par les 3 protagonistes retenus par la ligue, n’est autre que la trophée de 6ème Homme de l’Année. Il voit ainsi s’opposer le meneur allemand du Thunder Dennis Schröder, aux deux joueurs des Clippers Lou Williams et Montrezl Harrell.
Schröder, relégué sur le banc à son arrivée à OKC, en 2018, s’était déjà révélé précieux dans ce rôle pour son équipe la saison dernière. Cette saison, il semble avoir passé un nouveau pallier, et assure parfaitement la rotation derrière Chris Paul et Shai Gilgeous-Alexander. En témoignent ses 18.9 points, 3.6 rebonds et 4.0 passes en 30.8 minutes depuis octobre.
Face à lui, Lou Will et Trez ont de nouveau confirmé qu’ils faisaient partie des remplaçants les plus dangereux de la ligue. Malgré l’arrivée de Kawhi Leonard et Paul George aux Clippers, les deux coéquipiers ont su conservé un rendement très élevé. Williams affiche ainsi 18.2 points, 3.1 rebonds et 5.6 passes en 28.7 minutes par match, contre 18.6 points, 7.1 rebonds et 1.7 passe en 27.8 minutes pour Harrell.
Vous l’aurez noté, les statistiques des trois prétendants au sacre sont extrêmement proches, ce qui a pu donner de sérieux maux de tête aux votants. La première tendance dévoilée il y a quelques jours voyait ainsi Dennis Schröder devancer d’une très courte tête Montrezl Harrell, avec un Lou Williams qui complétait le podium assez loin derrière.
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L’échantillon utilisé pour livrer ce premier aperçu restait mineur, et laisse donc un suspens entier avant de découvrir le résultat des votes dans les prochains jours. En attendant de connaitre la sentence, Schröder a apporté son avis sur la course à laquelle il participe, et il vaut le détour.
Sur Instagram, l’ancien des Hawks n’a pas pu s’empêcher de réagir à une publication rapportant les trois finalistes pour le titre de 6ème Homme. Avec un palmarès vierge, il espère bien être celui qui recevra le trophée, et a donc trouvé un argument intéressant pour plaider sa cause.
Donc je suis en compétition avec deux gars de la même équipe. Je croyais qu’on parlait de Sixième Homme.
La nomination de deux joueurs d’une même franchise pour le titre de 6ème Homme peut en effet a priori surprendre, puisque, par définition, il ne peut y avoir qu’un seul 6ème homme dans la rotation d’une équipe. Or, l’utilisation faite par Doc Rivers de ses deux jokers ne permet pas de déterminer avec certitude qui de Sweet Lou ou Trez possède ce statut. Dès lors, au vu de leurs performances, il est assez logique de les retrouver là.
D’un point de vue purement sémantique, Dennis Schröder marque un sacré point. Si on se montre un peu plus pragmatiques, on peut néanmoins comprendre le raisonnement qui a conduit la ligue à retenir Lou Williams et Montrezl Harrell parmi les finalistes pour le titre de 6ème Homme.