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Avant d’être un coach à succès et un très bon dirigeant du Heat, Pat Riley n’avait pas la langue dans sa poche. La preuve avec son jugement assez assassin d’une superstar de l’époque…
Après avoir raccroché les sneakers en 1976 et avant de prendre en main les Lakers en 1979, Pat Riley s’est essayé au métier de commentateur. Et si l’expérience n’aura finalement pas été longue, il en a profité pour lâcher une punchline contre une grande gloire de l’époque : Pete Maravich.
Meilleur scoreur de la décennie et véritable génie fauché trop tôt, Pistol Pete n’avait alors que peu de détracteurs. Mais Riley n’en avait que faire, lui qui a dégommé le joueur de New Orleans lors d’une retransmission. Jugez plutôt :
Maravich est la superstar la plus surcotée que j’ai vu de ma vie. Tous les arrières de la ligue sont prêts à envoyer une limousine le récupérer à l’aéroport pour jouer contre sa défense soft. Non seulement je ne pense pas qu’il pourrait jouer autrement, mais il ne veut pas.
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Bim. C’est violent, et c’est surtout une critique que le principal intéressé a pris avec philosophie lorsqu’elle lui a été rapportée :
Hmmm, je ne sais pas. J’aime beaucoup Pat. Chacun son opinion. Les gens disaient que je ne défendais pas : « Pete ne sait pas faire ça, il ne sait pas défendre ».
Puis j’allais voir la feuille de stats, et le gars en face de moi avait mis quoi ? 10 points ? 14 points ? Moi de l’autre côté j’en avais mis 45 ou 50. Qui défend qui ?
Bien qu’extrêmement talentueux, Pistol Pete s’emporte un peu. Lors de sa meilleure saison en carrière, il a tourné à 31.1 points de moyenne. Une superbe marque, que personne n’a supplanté dans la ligue cette saison-là, mais loin des chiffres un brin provocateurs qu’il avance.
Si les commentateurs sont plutôt lisses de nos jours, Pat Riley s’en prenait tranquillement à la superstar de la ligue. Les temps ont changé.
