Peu avant le restart, Patrick Beverley quittait précipitamment la bulle pour des raisons personnelles. Trois semaines plus tard, il explique la raison de son départ soudain, et c’est forcément douloureux.
Patrick Beverley a connu une reprise compliquée dans la bulle d’Orlando. À peine arrivé, il devait repartir dans l’urgence pour des raisons personnelles, comme son partenaire Lou Williams. Mais à la différence de Lou Will, Beverley n’a pas été aperçu dans un strip club par la suite.
Pour le meneur, bien plus tragiquement, c’est la perte d’un ami d’enfance qui l’a obligé à partir. Ce dernier, qui s’appelait Davaris Davis, a été tué par balles dans leur ville natale de Chicago le 20 juillet dernier. Beverley raconte à Ohm Youngmisuk d’ESPN comment il a vécu la situation :
J’ai pleuré sur la route pour aller à l’entraînement à l’arrière du bus, mec. Cela me donne juste envie de me dépêcher et de gagner ma bague, en comprenant que je dois passer par toutes les étapes et phases [pour y arriver], tout en ayant la chance d’être ici avec mes coéquipiers, puis de rentrer chez moi, chez mes potes, chez mes amis.
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La perte de son ami d’enfance a été un vrai coup dur pour le meneur des Clippers. Il a été élevé dans les quartiers les plus durs de Chicago et est toujours resté très proche de la ville et de sa communauté. Pat Bev fait d’ailleurs ce qu’il peut pour l’aider contre cette violence qui règne par les armes, et il espère toucher les jeunes pour les en éloigner.
Je suis fatigué de perdre des gens. Vous savez ? C’est un coup dur pour moi. Je dois faire face à la réalité quand je reviens, réconforter mes amis, être un leader ici, être un leader de mon crew quand je rentre à Chicago.
Je veux juste mettre en lumière la ville de Chicago. Ce n’est pas un endroit sûr en ce moment, c’est une période difficile. Mais il y a encore des enfants qui veulent aller en NBA et d’autres qui rêvent de devenir le prochain Patrick Beverley. Et je veux juste m’assurer que je reste concentré et que je fais ce qu’il faut pour être une source d’inspiration.
Comme Derrick Rose ou d’autres personnalités de Chicago, Patrick Beverley est très attaché à sa ville natale. Et ça le blesse forcément de la voir s’entretuer ainsi dans certains quartiers… La mort de son ami devrait renforcer davantage sa motivation pour tenter d’améliorer les choses.