Tandis que sa franchise est régulièrement évoquée parmi les prétendants à l’arrivée de Giannis Antetokounmpo, Steve Kerr s’est vu poser une question sur le Grec. Malin, il y a réagi de la manière la plus habile possible.
En tant qu’ancien analyste pour la télévision américaine, Steve Kerr connait la fourberie que peuvent cacher certaines questions des journalistes, et les conséquences que peut avoir la réponse innocente d’un coach. Maintenant qu’il se trouve dans le rôle de l’entraineur, le technicien des Warriors a donc appris à reconnaitre ce type de situations.
Cela fait désormais 6 ans que l’ancien meneur des Bulls officie à la tête du banc de Golden State. Et paradoxalement, la saison 2019-20 a certainement été celle où il a le moins été mis en danger face aux médias. Avec un roster déplumé à cause de blessures, et une équipe bonne dernière de sa conférence, l’attention était beaucoup moins portée sur son groupe.
La preuve actuellement, puisque les Dubs observent la fin de saison depuis la Baie, et travaillent dans l’ombre en vue du prochain exercice. Cela n’empêche cependant pas Kerr d’effectuer quelques apparitions médiatiques, dont la dernière dans le Bill Simmons Podcast. Et face à une question portant sur Giannis Antetokounmpo, il a su habilement éviter le piège.
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Simmons : Je pense que vous pouvez répondre à cela, je ne pense pas que ça entre dans le cadre du tampering. En gros, Giannis est un meneur de 2m10, n’est-ce pas ? Est-ce que Giannis est une exception, ou est-ce que vous pensez qu’il y en aura d’autres à l’avenir ? Ou bien c’est le seul que l’on aura ?
Kerr : (Rires) Le « Steve des médias » est parti, Bill.
Simmons : Vous ne pouvez même pas répondre à ça ?!
Kerr : « Coach Steve » ne veut pas recevoir d’amendes. Surtout en parlant de gars qui vont être agents libres et tout ça.
Habile, on vous avait dit. En fin de contrat en 2021, le Greek Freak pourrait éventuellement quitter Milwaukee en cas de mauvais parcours en playoffs. Les Warriors font partie des prétendants annoncés, et Kerr n’avait donc aucun intérêt à louer le profil rare de la star des Bucks. La ligue se veut intransigeante sur ce genre de cas, et ne lui aurait accordé aucune faveur.
À seulement 54 ans, et après 6 petites saisons en tant que coach, Steve Kerr se comporte déjà comme un vieux briscard dans les médias. Même un journaliste expérimenté comme Bill Simmons ne parviendra pas à le piéger sur le dossier Giannis Antetokounmpo.