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C’est l’enseignement principal du match entre le Jazz et les Pelicans : Zion Williamson est encore très protégé par le staff médical de la Nouvelle-Orléans. Très peu utilisé par Alvin Gentry et écarté du money-time, le n°1 de la dernière draft à réagi avec beaucoup de recul et de maturité.
Zion Williamson a assisté aux dernières 7 minutes et 19 secondes de la rencontre entre Utah et la Nouvelle-Orléans depuis… le banc de touche. Lui, le n°1 de draft 2019, a dû voir impuissant le comeback puis la victoire du Jazz, grâce à un Rudy Gobert décisif.
Et si se baser sur le langage corporel d’un joueur est toujours une méthode très risquée, car lui seul peut savoir ce qu’il ressentait vraiment, Zion avait l’air tout simplement désemparé au bord du terrain. En même temps, difficile d’être enthousiaste quand les rêves de playoffs des Pelicans ont pris un énorme coup sur la tête…
Et à ce résultat négatif est venu s’ajouter un autre élément plus que frustrant : il n’a été que très peu utilisé par son coach Alvin Gentry. Pour son grand retour à la compétition, Zion Williamson n’a joué que 15 minutes, trop peu pour un joueur de ce standing… même s’il en a tiré le maximum avec des stats complètes.
Après 13 jours d’absence pour des raisons personnelles, ce faible temps de jeu n’était pas vraiment surprenant. Pourtant, après la rencontre, le coach des Pelicans a du s’expliquer auprès des médias sur l’utilisation sporadique de sa star, et notamment l’absence incomprise du monstre dans le clutch time.
Évidemment, nous aurions aimé le faire jouer plus en fin de match, mais nous avons juste utilisé les minutes qui nous ont été données. Les choses sont ainsi, nous ne pouvions pas le remettre sur le terrain. Le staff médical nous a dit qu’il a joué pile le nombre de minutes qu’il pouvait jouer.
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Nous devons passer à autre chose. Mais je l’ai trouvé bon quand il a joué. Il a eu quelques excellentes séquences, et c’est indéniable que nous sommes une équipe totalement différente, et bien meilleure quand il est avec les autres sur le parquet.
Zion Williamson aussi s’est exprimé après la rencontre. En grand professionnel qu’il est, il n’a pas laissé paraitre la moindre frustration. Au contraire, il a essayé de positiver.
Non, je ne pense pas que le staff m’a retenu. Bien sûr, je voulais être sur le terrain, mais je dois d’abord retrouver le rythme pour pouvoir jouer plus. C’est aussi simple que ça. Honnêtement, je ne sais pas combien de temps ça va me prendre. Peut-être deux ou trois matchs…
La situation n’est pas si frustrante, parce qu’ils pourraient ne pas me faire jouer du tout. Je peux jouer, alors j’essaye de faire mon maximum quand je suis sur le terrain. Je dois simplement retrouver le rythme, c’est la NBA. Nous affrontons les meilleurs joueurs au monde, et il faut se sentir bien pour le faire.
Le temps de jeu de Zion Williamson devrait augmenter de match en match, au gré du choix du staff médical… Si les Pelicans sont dans une course contre la montre pour rattraper les Grizzlies, ils ne prendront visiblement pas pour autant le risque de cramer leur atout n°1. On voit long terme à NOLA.
