Kobe Bryant n’est pas seulement l’un des plus grands joueurs de l’histoire, il est aussi l’un des plus travailleurs all-time. Metta World Peace s’en est aperçu dès ses premières séances avec les Lakers. Il a d’ailleurs raconté le danger de se frotter au Mamba.
Dans l’histoire de la NBA, il y a eu de nombreux joueurs plus talentueux que Kobe Bryant. Des joueurs pour qui marquer des paniers ne nécessitait pas le moindre effort. Des joueurs capables de tirer de n’importe où sur le terrain avec une aisance déconcertante.
Pourtant, rares sont ceux qui ont eu, et qui auront à l’avenir, une plus grande carrière que lui. Car le Mamba a toujours eu quelque chose en lui qui ne s’apprend pas : l’amour du dur labeur. Passer des heures à l’entrainement ne le repoussait pas, bien au contraire.
Kobe avait ses spots de prédilection sur le terrain, et une fois qu’il les atteignait, il pouvait ressortir un geste répété des milliers et des milliers de fois à l’entrainement. Un tel fadeaway n’est pas le fruit du hasard, mais de nombreuses répétitions et d’une mémoire musculaire développée.
Vous l’aurez compris, la salle d’entrainement était sa maison. Et Mamba Mentality oblige, personne ne pouvait rentrer chez lui avec l’espoir de le dominer et l’humilier. Alors Kobe Bryant prenait chaque entrainement comme un match de playoffs, et il n’hésitait pas à trash-talker ses propres coéquipiers.
Dans une volonté de s’intégrer et de gagner le respect du n°24 lors de son arrivée à Los Angeles en 2009, Metta World Peace n’a pas hésité à rentrer dans le Mamba à l’entrainement. Leurs affrontements étaient visiblement si intenses, que Phil Jackson ne pouvait plus les mettre dans des équipes différentes. L’ancien Ron Artest s’est expliqué le documentaire « The Final Ring ».
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Sur les premiers entrainements, nous jouions l’un contre l’autre Kobe et moi, mais Phil Jackson a du mettre un terme à nos affrontements rapidement, parce que nous étions tous les deux de trop gros compétiteurs.
Le problème, c’est que quand tu joues avec Kobe Bryant à l’entrainement, les choses deviennent vite très personnelles, et tu n’arrives plus à te concentrer sur ce que l’on te demande de faire. Nous devions battre l’autre équipe, et nous nous battions entre nous.
Comme son idole d’enfance Michael Jordan, Kobe Bryant n’hésitait pas à pousser ses coéquipiers à l’entrainement. En Metta World Peace, il n’a pas trouvé qu’un joueur avec du répondant, mais un soldat avec lequel il est parti à la conquête de sa 5ème bague. Ça valait bien quelques coups au début…
Si vous vous demandiez à quoi ressemble l’intensité du Mamba à l’entrainement, voici un élément de réponse en images.
Décidément, mettre des coups et trash-talker ses coéquipiers est le propre des grands joueurs. Après Michael Jordan, Kobe aussi était un adepte de la méthode dure.