NBA – « J’ai arrêté car tout avait trop changé, les gars s’en foutent du basket »

Souvent, les anciens considèrent que la génération actuelle est moins assidue et amoureuse de basket qu’eux ne l’étaient. Ancien parmi les anciens, Charles Oakley ne vous dira pas le contraire. Un goût amer au fond de la gorge.

« C’était mieux avant ». Voilà comment on pourrait résumer, à part quelques rares exceptions comme Allen Iverson ou Kobe Bryant, la mentalité des joueurs retraités par rapport à la génération actuelle. A tort ou à raison, ces derniers ne se privent jamais de le clamer sur tous les toits.

Un exemple ? Charles Oakley. Le rugueux ailier-fort, proche de Michael Jordan durant ses jeunes années Bulls puis pilier des Knicks, a écumé la NBA entre 1985 et 2004.

C’est justement à cette période qu’il a choisi, selon ses propres dires, de se retirer. Pourquoi ? Car il ne se reconnaissait plus dans l’approche des nouveaux :

J’aurais probablement pu continuer à jouer, mais la ligue changeait tellement que j’ai su que ce n’était plus pour moi.

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Tu vois des gars qui n’aiment plus autant le jeu, et ça m’a fait mal de voir ça en fin de carrière. Voir que les franchises ne poussaient plus les gars à s’améliorer. Ils étaient genre : « Plus besoin de travailler sur le jeu au poste, on ne joue plus au poste bas ». Alors que moi ma mentalité était : « Tu peux avoir un mismatch, on ne sait jamais »…

Forcément, le courant passait mal avec la jeune génération, et l’impulsif Oakley a préféré raccrocher les sneakers.

3 ans après sa retraite, en 2007, il se montrait pourtant moins dur envers ses homologues. Alors âgé de 44 ans, Oak a tenté un comeback dans la ligue. Dallas, Miami, Cleveland et New York étaient sur le coup, mais aucun n’a voulu mettre la contrepartie financière suffisante pour s’attacher les services de l’ancien homme de garde de MJ. Gourmand, le bonhomme.

Un ancien de plus qui déplore l’évolution des mentalités et de la ligue, et non des moindres. Ceux qui connaissent Charles Oakley savent aussi qu’il est difficile voire vain de le faire changer d’avis…