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Souvent mis de côté au profit de Michael Jordan, Scottie Pippen n’en restait pas moins un maillon essentiel des Bulls dans les années ’90. En 2010, Phil Jackson révélait le principal atout qui faisait du numéro 33 un joueur à part.
Les plus jeunes fans de basket connaissaient à coup sûr le nom de Michael Jordan. Certains d’entre eux n’avaient peut-être jamais entendu celui de Scottie Pippen. Grâce à The Last Dance, cet impair est désormais réparé. Le docu-série événement, qui était bien évidemment avant tout axée sur His Airness, a permis au grand public de réaliser l’importance de son plus célèbre lieutenant dans l’hégémonie des Bulls.
Car même si le programme a entrainé un refroidissement des liens qui unissent les deux anciens coéquipiers de choc, il a eu un effet on ne peut plus bénéfique sur l’image de Pip’. Les téléspectateurs ont en effet pu s’apercevoir des sacrifices que ce dernier avait pu faire pour le bien de sa franchise, notamment d’un point de vue financier.
Ils ont surtout pu réaliser ou se remémorer son talent évident, et sa polyvalence offensive et défensive rare dans l’histoire de la ligue. En effet, malgré cette étiquette éternelle de « Robin » du super-héros Jordan, il reste pour beaucoup comme l’un des meilleurs ailiers ayant jamais occupé les rangs de la NBA.
Une personne en particulier ne viendra pas contredire cette affirmation : Phil Jackson. Le coach mythique de Chicago a eu l’honneur d’apprécier quotidiennement les prouesses de Pippen durant onze saisons, d’abord en tant qu’assistant, puis comme entraineur en chef. C’est d’ailleurs lui qui en a fait un titulaire inamovible lors de sa prise de fonction, en 1989.
Et alors que son ancien protégé s’apprêtait à être intronisé au Hall of Fame, durant l’été 2010, le Zen Master n’avait forcément que des compliments à donner à son sujet. Pour NBA.com, il a ainsi dévoilé sa plus grande qualité, qui a très longtemps fait le bonheur du coaching staff des Bulls.
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Sa connaissance de la manière de fonctionner en défense était sa plus grande force. Scottie était la voix de l’équipe – au sens propre comme au figuré, puisqu’il était souvent celui qui parlait et qui maintenait l’ensemble de l’équipe sur le même longueur d’onde.
Quand il n’était pas en train de martyriser l’arrière adverse qu’il devait marquer en tête de raquette, il était dans le second rideau de notre défense, à diriger ses coéquipiers durant diverses situations, que ce soit pour des prises à deux, des trappes, ou d’autres aspects importants. Compte tenu de cela, il était vraiment indispensable dans le run que l’on a fait.
Les statistiques permettent d’offrir un léger aperçu de la production défensive d’un joueur, mais aucune ne vaut un tel discours du légendaire Phil Jackson. Ce dernier, contrairement au grand public, se rendait bien compte des immenses bienfaits qu’entrainait la présence de Pippen sur le terrain, et c’est donc tout logiquement qu’il en a fait l’un des hommes de base de son système.
Dans la même interview, le célèbre technicien va même jusqu’à avancer que, grâce à sa compréhension du jeu et son sens tactique, l’ancien numéro 33 ferait un excellent entraineur. 10 ans après cette sortie, le principal intéressé n’a toujours pas suivi ce conseil, mais on est curieux de savoir ce qu’il donnerait à la tête d’un banc NBA. Après tout, il est désormais disponible suite à son récent licenciement dans le front office des Bulls.
Trouvez quelqu’un qui parle de vous avec la même admiration que Phil Jackson au sujet de Scottie Pippen, et vous aurez déniché le gros lot.
