LeBron James a enfin effectué son grand retour sur les parquets, mais aussi devant les caméras du monde entier pour les obligatoires conférences de presse d’après match. Comme de nombreux autres joueurs, le King s’est servi de cette tribune pour faire passer un message politique fort.
Après 4 mois d’absence, LeBron James a effectué un retour très attendu, et très réussi sur les parquets. En 15 minutes passées sur le terrain, le King a noirci la feuille avec 12 points, 5 passes, 3 rebonds, 1 interception, le tout à 4/6 au tir. Il est prêt à en découdre, c’est une certitude.
Mais comme de nombreux joueurs, LeBron n’a pas souhaité s’étendre sur sa performance lors de la conférence de presse d’après match. En effet, à l’image d’un Mike Scott ou d’un Tobias Harris, le n°23 des Lakers a préféré faire passer un message politique fort. Il a donc envoyé un bon tacle appuyé mais subtil à Donald Trump.
« In 2016, Barack [Obama] was our President. We know what’s going on now. Is that progress? I think we all can say that’s not progress. »
— ClutchPoints (@ClutchPointsApp) July 24, 2020
LeBron James throws shade at Donald Trump postgame. pic.twitter.com/pEQxLpz5PV
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En 2016, Barack Obama était notre Président. Quand on sait ce qu’il se passe aujourd’hui, est-ce qu’on peut appeler ça un progrès ? Je pense que tout le monde peut affirmer que ce n’est pas un progrès.
Le message est clair : l’administration Trump n’a absolument rien arrangé à la situation aux États-Unis. Mais ce n’est pas tout, puisque LeBron a aussi demandé l’arrestation des 3 policiers qui ont assassiné la jeune Breonna Taylor en mars dernier.
Enfin, il s’est exprimé sur les nombreuses actions mises en place pour cette reprise, en expliquant qu’il n’y avait pas vraiment de « mouvement Black Lives Matter », parce qu’un mouvement est censé être soutenu du plus grand nombre et entrainer du changement… Et comme le King l’a exprimé en comparant Obama et Trump, il n’y a pas eu de changement dans la société américaine.
Kyrie Irving craignait que le basket ne prenne le dessus sur l’élan politique fort qui secoue les États-Unis en ce moment, force est de constater qu’il avait tort.