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Malgré leur 7ème place dans la conférence Ouest, les Mavericks présentent actuellement le meilleur offensive rating all-time, loin devant les Warriors 2018-19. Retour sur les ajustements qui ont rendu possible cet accomplissement extraordinaire.
Avec 6 victoires et 4 défaites lors de leurs 10 premiers matchs, les Mavericks n’étaient pas forcément appelés à marquer l’histoire cette saison. Huit mois plus tard, ils sont en passe de s’établir comme l’équipe possédant… la meilleure attaque all-time. Qui l’aurait cru, alors qu’ils s’inclinaient par deux fois face aux Knicks en novembre en dépassant difficilement la barre des 100 points ?
Pour afficher un net rating historique de 116.7, avec 0.8 unités d’avance sur les actuels détenteurs du record, les Warriors 2018-19, il a fallu à Rick Carlisle plusieurs semaines de travail, et de nombreuse retouches sur son cinq de départ. La clé de cette réussite tient certainement dans la libération de la star de la franchise, Luka Doncic.
Le jeune slovène affiche des moyennes de 28.7 points, 9.3 rebonds, et 8.7 passes dignes d’un candidat au titre de MVP, et peut pour cela en partie remercier… Tim Hardaway Jr. Titularisé sur l’aile, l’ancien scoreur exclusif s’est transformé en une arme 3-and-D de choix. Ses 15.8 points de moyenne à 40.7% derrière l’arc n’éclipsent pas son immense travail défensif, qui permet de couvrir les lacunes de Doncic dans ce domaine.
Bien évidemment, l’arme la plus dévastatrice – et la plus évidente – de Carlisle n’est autre que le duo Doncic – Kristaps Porzingis. Leur réussite commune n’avait pourtant rien d’une garantie à l’entame de la saison. L’intérieur letton a dans un premier temps eu du mal à retrouver son niveau après 20 moins d’absence.
De 15.8 points à 38.7% au shoot en novembre, ses stats sont passées à 25.2 points à 48.3% au tir en février. Le déclic a notamment eu lieu lors de la blessure de Dwight Powell, son partenaire de raquette sur le début de saison. Repositionné en tant que pivot, Porzingis a su parfaitement s’adapter, notamment lorsque Doncic a manqué quelques rencontres avant le All-Star Game.
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Son décalage dans le starting-five a logiquement libéré une place dans le cinq majeur de l’équipe. Une situation dont a parfaitement su profiter Seth Curry. N’ayant pas besoin du ballon pour briller grâce à ses talents exceptionnels de shooteur (44.3% à 3pts en carrière), il s’est parfaitement inséré aux côtés de Doncic à l’arrière.
Que ce soit face au Heat en février, ou contre les Lakers ce jeudi, le petit dernier de la fratrie Curry a prouvé qu’il était capable de se sortir de l’ombre de Stephen. Pour occuper le dernier spot vacant dans le starting-five des Mavs, Rick Carlisle avait besoin d’un poste 4 lui aussi capable d’écarter le jeu. Il l’a trouvé avec Dorian Finney-Smith.
Ce dernier n’est pas forcément le nom le plus clinquant de l’effectif, mais réalise un exercice très solide. Plus que ses 9.3 points par match, et son pourcentage de 37.4% derrière l’arc, c’est son sale travail défensif qui se révèle précieux. Malgré le fait de devoir souvent se coltiner le meilleur joueur adverse de ce côté du terrain, il parvient souvent à apporter offensivement.
Grâce à ce cinq capable de dégainer de loin, quel que soit le joueur, Dallas représente depuis janvier une immense menace pour les équipes adverses. Carlisle devra espérer retrouver une équipe aussi dangereuse dans ce domaine lors de la reprise de la saison, mais également plus solide défensivement pour espérer aller loin en playoffs.
Un cinq de shooteurs des plus dangereux, des joueurs de devoir autour de Luka Doncic et Kristaps Porzingis, et un duo de stars de plus en plus à l’aise ensemble : voilà les principales clés de la saison historique des Mavericks offensivement.
