Les fratries sont nombreuses actuellement en NBA. Il y a les Curry, évidemment, les frères Lopez à Milwaukee, les Antetokounmpo… Mais saviez-vous qu’il y a une dizaine d’années, il y avait aussi les Griffin ?! Vous connaissiez Blake, le All-Star. Découvrez Taylor, drafté la même année, mais dont la carrière a été bien moins glorieuse.
Un ailier fort costaud, athlétique, métisse à la peau très claire, drafté en 2009 à sa sortie de l’université d’Oklahoma. Ça vous dit quelque chose ? Non, nous ne parlons pas de Blake Griffin, le premier choix cette cuvée-là, même si la description lui correspond à la perfection.
En fait, si cette description faite ci-dessus colle si bien à Blake, c’est parce qu’elle est celle de son frère Taylor Griffin, de 3 ans son aîné. Eh oui, c’est une chose que l’on ignore souvent, mais le All-Star des Pistons a bel et bien débarqué dans la ligue avec son frère. Même parents, même physique, même tête, même numéro… mais malheureusement pour Taylor, pas le même talent.
En 4 saisons passées chez les Sooners en NCAA, Taylor a affiché des stats correctes, mais bien loin des standards de son cadet. En effet, même s’il a réalisé une bonne dernière année avec 9.6 points, 5.8 rebonds, 1.3 passe, et 1 contre de moyenne, l’aîné a souffert de la comparaison avec son frangin.
Avec 22.7 points et 14.4 rebonds de moyenne, le petit frère s’est envolé dans les prédictions, et a décroché un titre de n°1 de draft amplement mérité. À l’inverse, Taylor a eu du mal à se faire voir par les scouts et les GM, ce qui explique pourquoi il a dû attendre le 48ème choix pour entendre son nom appelé par les Suns.
Dans le désert, sa carrière ne durera malheureusement que 8 matchs, le temps pour lui d’inscrire 10 points, à 4/10 au tir, en 32 petites minutes passées sur le terrain… Un parcours express dans la grande ligue, qui sera quand même marqué par une action d’éclat. Comme un symbole, il l’a réalisée face aux Clippers de son frère – même si ce dernier, blessé, ne jouait pas.
La suite de sa carrière, Taylor Griffin l’a effectuée en G-League, notamment du côté des Santa Cruz Warriors, avec lesquels il a retrouvé des statistiques similaires à ce qu’il faisait en NCAA. Il a ensuite connu l’Europe et la seconde division italienne, avant de mettre un terme à sa carrière professionnelle en 2016.
Et les autres, que sont-ils devenus ?
Danny Granger, la star des Pacers
Darko Milicic, le bust de la draft 2003 derrière LeBron
Tony Farmer, le héros malgré lui du mythique Meme « bruh »
Dennis Rodman, le coéquipier déjanté de Jordan
Adam Morrison, le joueur le plus sale de l’histoire
Robert Bobroczky, le joueur le plus grand du monde
Comme tous les grands frères, Taylor doit être heureux de voir Blake mener sa barque avec succès. La sienne n’a duré que 8 matchs, mais il a au moins touché à son rêve…